LOS ANGELES – Dans son discours d’acceptation du prix Nobel en 1892, le romancier colombien Gabriel García Márquez condamne l’insistance des pays occidentaux consistant à « nous mesurer avec le même étalon que le leur », ainsi qu’à « oublier que les ravages de l’existence ne sont pas les mêmes pour tous ». C’est un peu ce que fait aujourd’hui la gauche progressiste occidentale lorsque, captive d’un discours obsolète sur les révolutions d’Amérique latine, elle échoue à saisir toute la destruction qui les a accompagnées.
C’est à cause de cette erreur de conception si jusqu’à relativement récemment, l’insurrection la plus violente et la plus prolongée de l’histoire de l’Amérique latine, conduite par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), recueillait le soutien de certains au Parlement européen. Voici aujourd’hui que l’histoire se répète, de nombreux acteurs occidentaux de gauche s’opposant aux efforts internationaux consistant à mettre fin au règne désastreux du président Nicolás Maduro.
L’ampleur du désastre ne doit pas être sous-estimée. Les graves pénuries d’aliments et de médicaments sont devenues la nouvelle norme. Le Fonds monétaire international estime que l’inflation atteindra dix millions pour cent cette année. La population est désespérée, et 10 % des Vénézuéliens ont déjà quitté le pays. Parmi ceux qui sont restés, 90 % vivent désormais en dessous du seuil de pauvreté.
LOS ANGELES – Dans son discours d’acceptation du prix Nobel en 1892, le romancier colombien Gabriel García Márquez condamne l’insistance des pays occidentaux consistant à « nous mesurer avec le même étalon que le leur », ainsi qu’à « oublier que les ravages de l’existence ne sont pas les mêmes pour tous ». C’est un peu ce que fait aujourd’hui la gauche progressiste occidentale lorsque, captive d’un discours obsolète sur les révolutions d’Amérique latine, elle échoue à saisir toute la destruction qui les a accompagnées.
C’est à cause de cette erreur de conception si jusqu’à relativement récemment, l’insurrection la plus violente et la plus prolongée de l’histoire de l’Amérique latine, conduite par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), recueillait le soutien de certains au Parlement européen. Voici aujourd’hui que l’histoire se répète, de nombreux acteurs occidentaux de gauche s’opposant aux efforts internationaux consistant à mettre fin au règne désastreux du président Nicolás Maduro.
L’ampleur du désastre ne doit pas être sous-estimée. Les graves pénuries d’aliments et de médicaments sont devenues la nouvelle norme. Le Fonds monétaire international estime que l’inflation atteindra dix millions pour cent cette année. La population est désespérée, et 10 % des Vénézuéliens ont déjà quitté le pays. Parmi ceux qui sont restés, 90 % vivent désormais en dessous du seuil de pauvreté.