WASHINGTON, DC – Cette période de l'histoire des États-Unis risque bien de rester dans les annales au titre du moment où le régime démocratique américain pour élire un président – le devoir le plus lourd de conséquences pour les citoyens américains – est tombé en panne, peut-être définitivement.
Il est vrai que la promesse et la prémisse centrale de la constitution américaine – que les citoyens élisent le président – n'ont jamais été totalement tenues. Les Pères fondateurs aristocrates des États-Unis n'ont pas fait confiance au petit peuple (en d'autres termes aux esclaves ou aux femmes) pour choisir la personne qui devait occuper le poste le plus puissant de la nation. Les États-Unis ont donc fini par se doter d'hommes considérés comme avisés – le collège électoral – qui étaient censés sélectionner le président.
Sous la présidence de Donald Trump, la question de façade a consisté à mettre en doute le fait que le décompte au sein du collège électoral représentait effectivement le vote populaire dans leurs États. Ce que l'on a appelé « The Big Lie » (le mensonge éhonté) ne portait pas seulement sur le fait que les élections aient été « volées » à Trump, mais comprenait également des tentatives de légitimation de divers moyens incertains en vue d'inverser le véritable résultat.
WASHINGTON, DC – Cette période de l'histoire des États-Unis risque bien de rester dans les annales au titre du moment où le régime démocratique américain pour élire un président – le devoir le plus lourd de conséquences pour les citoyens américains – est tombé en panne, peut-être définitivement.
Il est vrai que la promesse et la prémisse centrale de la constitution américaine – que les citoyens élisent le président – n'ont jamais été totalement tenues. Les Pères fondateurs aristocrates des États-Unis n'ont pas fait confiance au petit peuple (en d'autres termes aux esclaves ou aux femmes) pour choisir la personne qui devait occuper le poste le plus puissant de la nation. Les États-Unis ont donc fini par se doter d'hommes considérés comme avisés – le collège électoral – qui étaient censés sélectionner le président.
Sous la présidence de Donald Trump, la question de façade a consisté à mettre en doute le fait que le décompte au sein du collège électoral représentait effectivement le vote populaire dans leurs États. Ce que l'on a appelé « The Big Lie » (le mensonge éhonté) ne portait pas seulement sur le fait que les élections aient été « volées » à Trump, mais comprenait également des tentatives de légitimation de divers moyens incertains en vue d'inverser le véritable résultat.