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America’s decision to abandon the global system it helped build, and then preserve for more than seven decades, marks a turning point, because others lack either the interest or the means to sustain it. The result will be a world that is less free, less prosperous, and less peaceful, for Americans and others alike.
The Arab world has witnessed at least one big Brexit-like event every decade since 1948 – and these political, economic, and social ruptures never seem to heal. The impact of these self-inflicted disasters is now painfully evident, and ongoing street protests in several countries suggest that a moment of reckoning may have arrived.
The old central-bank playbook of slashing interest rates to spur consumption, investment, and employment has become less effective since the 2008 financial crisis. Yet without effective tools and the public's confidence, central banks will be unable to rise to the occasion when the next recession arrives.
French President Emmanuel Macron has drawn criticism for describing NATO as brain dead and pursuing a rapprochement with Russian President Vladimir Putin. But now that a wayward America could abandon the continent at any moment, Macron's argument for European defense autonomy is difficult to refute.
CAMBRIDGE – De nombreux experts évoquent la mort de l’ordre mondial libéral d’après-guerre, y compris du système des droits humains énoncé par la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948. Sur une couverture récente du magazine Foreign Policy apparaît la colombe des droits de l’homme, ensanglantée, criblée des flèches d’un autoritarisme qui monte en puissance.
D’après les théoriciens « réalistes » des relations internationales, il n’est plus possible de perpétuer l’ordre mondial libéral dès lors que deux des trois grandes puissances – Russie et Chine – sont antilibérales. Dans le bimestriel Foreign Affairs, Yascha Mounk et Roberto Stefan Foa affirment que l’époque à laquelle les démocraties libérales se démarquaient comme les plus grandes puissances économiques et culturelles de la planète est sans doute révolue. Au cours des cinq prochaines années, « la part de revenu mondial représentée par des pays non considérés comme 'libres' – tels que la Chine, la Russie ou l’Arabie saoudite – dépassera celle des démocraties libérales occidentales ».
Or, cette conception présente plusieurs failles. Pour commencer, elle se fonde sur un indicateur appelé parité de pouvoir d’achat, qui est utile à plusieurs égards, mais inadapté lorsqu’il s’agit de comparer les influences au niveau international. Aux taux de change actuels, le PIB annuel de la Chine s’élève à 12 000 milliards $, celui de la Russie à 2 500 milliards $, contre 20 000 milliards $ pour l’économie américaine. Mais une erreur plus problématique encore consiste à rassembler des pays aussi différents que la Chine et la Russie dans un axe autoritariste. Rien n’est aujourd’hui comparable avec l’axe historiquement formé par l’Allemagne nazie et ses alliés dans les années 1930.
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