CANBERRA – La « résilience, » un peu comme l’amour, est une chose difficile à définir. Il semble pourtant que tout le monde en parle actuellement – du Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon aux agences gouvernementales, en passant par les conseils d’administration des entreprises ou encore les groupes communautaires – et s’interroge sur les moyens de la bâtir et de la maintenir. La résilience est-elle ainsi un concept utile, ou une simple expression de buzz du moment ?
Afin de répondre à cette question, il nous faut commencer par en soulever une autre : À quel point pensons-nous pouvoir changer sans pour autant devenir quelqu’un d’autre ? À quel point un écosystème, une ville ou une entreprise peuvent-ils changer avant de ressembler à – et de fonctionner comme – un nouveau type d’écosystème, de ville ou d’entreprise ?
Toutes ces entités constituent des systèmes auto-organisés. Notre corps, par exemple, entretient une température constante d’environ 37 degrés Celsius. Lorsque la température de notre corps augmente, nous commençons à transpirer afin de le refroidir ; lorsque celle-ci diminue, nos muscles s’activent (sous forme de frissons) pour le réchauffer. Notre corps se base sur des rétroactions négatives dans le but de fonctionner de la même manière, aussi constamment que possible.
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For decades, US policymakers have preferred piecemeal tactical actions, while the Chinese government has consistently taken a more strategic approach. This mismatch is the reason why Huawei, to the shock of sanctions-focused American officials, was able to make a processor breakthrough in its flagship smartphone.
warns that short-termism will never be enough to offset the long-term benefits of strategic thinking.
With a democratic recession underway in many countries, one now commonly hears talk of democratic “backsliding” on a global scale. But not only is that term misleading; it also breeds fatalism, diverting our attention from potential paths out of the new authoritarianism.
thinks the language commonly used to describe the shift toward authoritarianism is hampering solutions.
Ashoka Mody
explains the roots of the lack of accountability in India, highlights shortcomings in human capital and gender equality, casts doubt on the country’s ability to assume a Chinese-style role in manufacturing, and more.
CANBERRA – La « résilience, » un peu comme l’amour, est une chose difficile à définir. Il semble pourtant que tout le monde en parle actuellement – du Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon aux agences gouvernementales, en passant par les conseils d’administration des entreprises ou encore les groupes communautaires – et s’interroge sur les moyens de la bâtir et de la maintenir. La résilience est-elle ainsi un concept utile, ou une simple expression de buzz du moment ?
Afin de répondre à cette question, il nous faut commencer par en soulever une autre : À quel point pensons-nous pouvoir changer sans pour autant devenir quelqu’un d’autre ? À quel point un écosystème, une ville ou une entreprise peuvent-ils changer avant de ressembler à – et de fonctionner comme – un nouveau type d’écosystème, de ville ou d’entreprise ?
Toutes ces entités constituent des systèmes auto-organisés. Notre corps, par exemple, entretient une température constante d’environ 37 degrés Celsius. Lorsque la température de notre corps augmente, nous commençons à transpirer afin de le refroidir ; lorsque celle-ci diminue, nos muscles s’activent (sous forme de frissons) pour le réchauffer. Notre corps se base sur des rétroactions négatives dans le but de fonctionner de la même manière, aussi constamment que possible.
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