TEL AVIV – La guerre en Ukraine est menée à la fois sur le champ de bataille et dans un contexte géopolitique plus étendu. Par ailleurs, la Russie semble avoir une chance de gagner sur les deux fronts.
Sur le champ de bataille, la machine militaire russe s'est d'abord montrée inefficace et dépassée. Mais cela n'a rien d'inhabituel pour la Russie depuis l'invasion de Napoléon en 1812. Grâce à une combinaison de barbarie et au poids du nombre – « la quantité a sa propre qualité », avait déclaré Staline – la Russie a réussi en général à inverser la tendance. En effet, en Ukraine aujourd'hui, ce qui est devenu une guerre brutale d'usure produit des avancées russes lentes mais cohérentes.
Un changement similaire en faveur de la Russie pourrait bien se jouer sur le plan géopolitique. La détermination de l'Occident à maintenir une réponse solide fondée sur les valeurs montre des signes de déclin. Bien que les membres de l'OTAN aient projeté leur unité lors de leur récent sommet de Madrid, l'Europe semble de plus en plus divisée sur la question de l'Ukraine.
TEL AVIV – La guerre en Ukraine est menée à la fois sur le champ de bataille et dans un contexte géopolitique plus étendu. Par ailleurs, la Russie semble avoir une chance de gagner sur les deux fronts.
Sur le champ de bataille, la machine militaire russe s'est d'abord montrée inefficace et dépassée. Mais cela n'a rien d'inhabituel pour la Russie depuis l'invasion de Napoléon en 1812. Grâce à une combinaison de barbarie et au poids du nombre – « la quantité a sa propre qualité », avait déclaré Staline – la Russie a réussi en général à inverser la tendance. En effet, en Ukraine aujourd'hui, ce qui est devenu une guerre brutale d'usure produit des avancées russes lentes mais cohérentes.
Un changement similaire en faveur de la Russie pourrait bien se jouer sur le plan géopolitique. La détermination de l'Occident à maintenir une réponse solide fondée sur les valeurs montre des signes de déclin. Bien que les membres de l'OTAN aient projeté leur unité lors de leur récent sommet de Madrid, l'Europe semble de plus en plus divisée sur la question de l'Ukraine.