TEL AVIV – Un an après le début de la Seconde guerre mondiale, le Cabinet de guerre du Royaume-Uni a mis sur pied un comité chargé de clarifier les objectifs britanniques dans ce conflit. Un an plus tard, le Premier ministre britannique Winston Churchill et le président américain Franklin D. Roosevelt diffusèrent une déclaration de principe, la Charte de l’Atlantique, qui établissait leurs objectifs de guerre et une vision commune pour l’avenir. Alors qu’Israël poursuit sans relâche son offensive aérienne et terrestre contre le Hamas – et que la crise humanitaire dans la bande de Gaza s’aggrave de jour en jour – il est probable que le président américain Joe Biden espère vivement que ses récalcitrants alliés israéliens lanceront une initiative similaire.
Jusqu’à présent, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a refusé d’envisager le moindre accord politique pour mettre un terme aux hostilités à Gaza, et encore moins de discuter d’un processus de paix israélo-palestinien plus général. En fait, la dévastation actuelle de la bande de Gaza semble n’avoir aucune visée stratégique. Le seul véritable objectif de Netanyahou paraît être politique : préserver la cohésion de sa coalition d’extrême-droite afin de pouvoir rester au pouvoir.
Cela signifie, avant tout, que la guerre va se poursuivre. Le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben-Gvir, de la formation politique d’extrême-droite Force juive, a menacé de quitter la coalition si l’incursion militaire à Gaza ne « se poursuit pas à plein régime ». Lors d’une conférence de presse en décembre 2023, Netanyahou a affirmé que l’offensive terrestre de l’armée israélienne ne cessera que quand tous les otages détenus à Gaza seront relâchés et le Hamas totalement et inconditionnellement détruit. La possibilité d’une nouvelle occupation israélienne de la bande de Gaza a également été mentionnée par d’autres dirigeants israéliens.
TEL AVIV – Un an après le début de la Seconde guerre mondiale, le Cabinet de guerre du Royaume-Uni a mis sur pied un comité chargé de clarifier les objectifs britanniques dans ce conflit. Un an plus tard, le Premier ministre britannique Winston Churchill et le président américain Franklin D. Roosevelt diffusèrent une déclaration de principe, la Charte de l’Atlantique, qui établissait leurs objectifs de guerre et une vision commune pour l’avenir. Alors qu’Israël poursuit sans relâche son offensive aérienne et terrestre contre le Hamas – et que la crise humanitaire dans la bande de Gaza s’aggrave de jour en jour – il est probable que le président américain Joe Biden espère vivement que ses récalcitrants alliés israéliens lanceront une initiative similaire.
Jusqu’à présent, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a refusé d’envisager le moindre accord politique pour mettre un terme aux hostilités à Gaza, et encore moins de discuter d’un processus de paix israélo-palestinien plus général. En fait, la dévastation actuelle de la bande de Gaza semble n’avoir aucune visée stratégique. Le seul véritable objectif de Netanyahou paraît être politique : préserver la cohésion de sa coalition d’extrême-droite afin de pouvoir rester au pouvoir.
Cela signifie, avant tout, que la guerre va se poursuivre. Le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben-Gvir, de la formation politique d’extrême-droite Force juive, a menacé de quitter la coalition si l’incursion militaire à Gaza ne « se poursuit pas à plein régime ». Lors d’une conférence de presse en décembre 2023, Netanyahou a affirmé que l’offensive terrestre de l’armée israélienne ne cessera que quand tous les otages détenus à Gaza seront relâchés et le Hamas totalement et inconditionnellement détruit. La possibilité d’une nouvelle occupation israélienne de la bande de Gaza a également été mentionnée par d’autres dirigeants israéliens.