ABIDJAN – Que faut-il pour provoquer une réaction mondiale à une menace mondiale ? La crise financière de 2008 et les menaces d’insurrection et de terrorisme que nous connaissons en 2014 sont considérées comme « des dangers évidents et actuels », non par une personne isolée mais par tout un chacun ; et elles ont provoqué une réaction à l’échelle mondiale.
Pendant ce temps, le changement climatique et les effets dévastateurs des émissions de carbone constituent des menaces plus graves et à plus long terme. Et pourtant, depuis 30 ans, ils ne suscitent qu’une faible réaction mondiale. Le Secrétaire général des Nations Unies a convié les dirigeants du monde entier à participer au premier sommet des dirigeants mondiaux qui se tiendra à New York la semaine prochaine. L’objectif de la rencontre étant de prendre des mesures pour lutter contre un phénomène planétaire qui nécessite leur intervention collective.
Le monde se perd en arguties politiques sur le changement climatique depuis assez longtemps. Les impératifs électoraux ou économiques immédiats ne changeront jamais rien au fait que le réchauffement climatique aura des conséquences aussi néfastes pour les pays riches qu’il en a déjà pour les pays pauvres. Il est flagrant que le monde n’a pas donné une suite satisfaisante au Protocole de Kyoto de 2005 : il émet actuellement davantage de gaz à effet de serre que jamais au cours de l’Histoire. Nous discutons de la nécessité de maintenir le réchauffement climatique sous la barre des 2 degrés Celsius ; mais le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat nous a fait savoir l’année dernière que nous étions en route pour une augmentation des températures moyennes, entre 3,7 °C et 4,8 °C d’ici à la fin du siècle.
For too long, international institutions have failed to address one of the most toxic aspects of globalization: tax avoidance and evasion by multinational corporations. Fair taxation of multinationals must be a central part of any tax system aimed at driving economic growth and creating high living standards for all.
urge the US president to support reforms intended to compel multinationals to pay their fair share.
Former US President Donald Trump is not Hitler, and America is not the Weimar Republic. But, as four excellent recent books about the interwar years show, false narratives and craven political choices can have dreadful consequences that may not emerge immediately.
draws contemporary lessons from four recent books charting Europe's slide toward war in the 1920s and 1930s.
ABIDJAN – Que faut-il pour provoquer une réaction mondiale à une menace mondiale ? La crise financière de 2008 et les menaces d’insurrection et de terrorisme que nous connaissons en 2014 sont considérées comme « des dangers évidents et actuels », non par une personne isolée mais par tout un chacun ; et elles ont provoqué une réaction à l’échelle mondiale.
Pendant ce temps, le changement climatique et les effets dévastateurs des émissions de carbone constituent des menaces plus graves et à plus long terme. Et pourtant, depuis 30 ans, ils ne suscitent qu’une faible réaction mondiale. Le Secrétaire général des Nations Unies a convié les dirigeants du monde entier à participer au premier sommet des dirigeants mondiaux qui se tiendra à New York la semaine prochaine. L’objectif de la rencontre étant de prendre des mesures pour lutter contre un phénomène planétaire qui nécessite leur intervention collective.
Le monde se perd en arguties politiques sur le changement climatique depuis assez longtemps. Les impératifs électoraux ou économiques immédiats ne changeront jamais rien au fait que le réchauffement climatique aura des conséquences aussi néfastes pour les pays riches qu’il en a déjà pour les pays pauvres. Il est flagrant que le monde n’a pas donné une suite satisfaisante au Protocole de Kyoto de 2005 : il émet actuellement davantage de gaz à effet de serre que jamais au cours de l’Histoire. Nous discutons de la nécessité de maintenir le réchauffement climatique sous la barre des 2 degrés Celsius ; mais le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat nous a fait savoir l’année dernière que nous étions en route pour une augmentation des températures moyennes, entre 3,7 °C et 4,8 °C d’ici à la fin du siècle.
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