

Fifteen years after the collapse of the US investment bank Lehman Brothers triggered a devastating global financial crisis, the banking system is in trouble again. Central bankers and financial regulators each seem to bear some of the blame for the recent tumult, but there is significant disagreement over how much – and what, if anything, can be done to avoid a deeper crisis.
ATLANTA – Le mois dernier, lorsque la Directrice du renseignement national américain Avril Haines a présenté le rapport annuel d'évaluation des menaces au Comité du renseignement du Sénat, les membres du comité l'ont félicitée pour « son excellent travail » à la veille de l'invasion de l'Ukraine par la Russie et l'ont encouragée « à continuer à nous tenir informés ». Au crédit de la communauté des services de renseignement américains et au grand dam du président russe Vladimir Poutine, les sénateurs américains n'étaient pas les seuls à être informés. Le reste du monde l'était également, grâce à des divulgations stratégiques approfondies des services de renseignement américains.
La divulgation de ce type d'informations relève davantage du savoir-faire que de la science –que bien des espions et des analystes peinent encore à le maîtriser. Mais pour ce qui est de l'Ukraine, le directeur de la CIA, William Burns, mérite d'être cité en exemple pour avoir modifié la manière dont l'agence envisage de révéler ses secrets. Ancien ambassadeur à Moscou, Burns a déclaré au comité du Sénat : « Durant toutes les années passées en tant que diplomate de carrière, j'ai vu trop de dossiers dans lesquels nous avons perdu des guerres de l'information face aux Russes ».
Cette expérience porte ses fruits aujourd'hui. Pendant les mois qui ont précédé l'invasion de Poutine, la communauté des services de renseignement a misé contre lui, en déclassifiant des informations et des analyses qui ont anticipé sur les préparatifs et les intentions russes. Les rapports ont discrédité les provocations ostensibles (« fausses alertes ») et mis en garde contre l'accroissement du potentiel militaire de la Russie. Rejetés par Kiev et Moscou à l'époque, les faits et les prévisions se sont avérés particulièrement justes. Alors que les forces russes s'enfoncent dans un nouveau bourbier, les services de renseignement américains doivent persévérer dans cette stratégie.
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