ABIDJAN – Depuis quelques années, les images de jeunes Africains qui tentent de rejoindre l'Europe, parfois au péril de leur vie, sont devenues monnaie courante dans les médias un peu partout dans le monde. En Europe et aux USA, pour gagner des voix, des politiciens cyniques n'hésitent pas à proclamer que ces migrants (en majorité des hommes) envahissent leur pays et volent des emplois à la population locale, voire pire.
Rien n'est plus loin de la vérité. Ainsi que cela a été rappelé lors du Weekend 2019 sur la gouvernance de la Fondation Mo Ibrahim, il n'y a pas d'exode de masse en provenance de l'Afrique.
En 2017, plus de la moitié des migrants de la planète venaient de seulement 21 pays, avec en tête, l'Inde (6,4%), le Mexique (5%), la Russie (4,1%) et la Chine (3,9%). Le premier pays africain source d'émigration, l'Egypte, arrive en 19° position.
ABIDJAN – Depuis quelques années, les images de jeunes Africains qui tentent de rejoindre l'Europe, parfois au péril de leur vie, sont devenues monnaie courante dans les médias un peu partout dans le monde. En Europe et aux USA, pour gagner des voix, des politiciens cyniques n'hésitent pas à proclamer que ces migrants (en majorité des hommes) envahissent leur pays et volent des emplois à la population locale, voire pire.
Rien n'est plus loin de la vérité. Ainsi que cela a été rappelé lors du Weekend 2019 sur la gouvernance de la Fondation Mo Ibrahim, il n'y a pas d'exode de masse en provenance de l'Afrique.
En 2017, plus de la moitié des migrants de la planète venaient de seulement 21 pays, avec en tête, l'Inde (6,4%), le Mexique (5%), la Russie (4,1%) et la Chine (3,9%). Le premier pays africain source d'émigration, l'Egypte, arrive en 19° position.