Melvyn Krauss

L’Europe serait-elle en train de s’ouvrir à l’idée d’un euro plus fort ? Ou la BCE est-elle en train de revenir à son ancienne politique, qui consiste à ne commenter en aucune circonstance l’évolution des taux de change ?

On en saura peut-être davantage jeudi prochain, à l’issue de la réunion de juin du Conseil des gouverneurs, car les journalistes ne manqueront pas de soulever de nouveau cette question à la conférence de presse.

En attendant, deux éléments font pencher pour la première hypothèse. D’une part, le baril de pétrole brut est en passe d’atteindre les 75 dollars et plus. D’autre part, avec le redémarrage progressif de la conjoncture, les exportations ne sont plus la seule source de croissance en Europe.

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