LONDRES – Avant qu'Internet ne vienne chambouler la manière dont les informations sont recueillies et partagées, les journalistes ne se préoccupaient guère de la violence en ligne. Les principaux risques physiques et psychologiques auxquels ils étaient confrontés se situaient sur le terrain, lors de reportages portant sur des conflits ou des catastrophes. Mais aujourd'hui c'est sur Internet que se développent de plus en plus les batailles médiatiques. Et plus que jamais, les femmes en sont les premières victimes.
Selon Demos, un cercle de réflexion britannique, les femmes journalistes reçoivent trois fois plus d'insultes ou de menaces sur Twitter que leurs homologues masculins, et elles sont souvent de nature sexuelle (putain, salope…). En 2016 l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe a publié une étude montrant que les femmes travaillant dans les médias sont particulièrement visées par ces menaces qui "ont un impact direct sur leur sécurité et sur leurs activités en ligne".
Le harcèlement des femmes journalistes s'étend souvent à leur famille. Le caractère sexualisé des menaces qu'elles reçoivent non seulement sur leur lieu de travail, mais aussi chez elle dans leur intimité, sur leur ordinateur ou sur leur téléphone, renforce encore leur impact. Elles peuvent donc se sentir en insécurité physique et psychologique un peu partout.
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At the end of European Communism, there was a widespread, euphoric hope that freedom and democracy would bring a better life; eventually, though, many lost that hope. The problem, under both Communism and the new liberal dispensation, was that those pursuing grand social projects had embraced ideology instead of philosophy.
considers what an Albanian Marxist philosopher can tell us about liberty in today's world.
For the US, Slovakia's general election may produce another unreliable allied government. But instead of turning a blind eye to such allies, as President Joe Biden has been doing with Poland, or confronting them with an uncompromising stance, the US should spearhead efforts to help mend flawed democracies.
reflect on the outcome of Slovakia's general election in the run-up to Poland's decisive vote.
LONDRES – Avant qu'Internet ne vienne chambouler la manière dont les informations sont recueillies et partagées, les journalistes ne se préoccupaient guère de la violence en ligne. Les principaux risques physiques et psychologiques auxquels ils étaient confrontés se situaient sur le terrain, lors de reportages portant sur des conflits ou des catastrophes. Mais aujourd'hui c'est sur Internet que se développent de plus en plus les batailles médiatiques. Et plus que jamais, les femmes en sont les premières victimes.
Selon Demos, un cercle de réflexion britannique, les femmes journalistes reçoivent trois fois plus d'insultes ou de menaces sur Twitter que leurs homologues masculins, et elles sont souvent de nature sexuelle (putain, salope…). En 2016 l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe a publié une étude montrant que les femmes travaillant dans les médias sont particulièrement visées par ces menaces qui "ont un impact direct sur leur sécurité et sur leurs activités en ligne".
Le harcèlement des femmes journalistes s'étend souvent à leur famille. Le caractère sexualisé des menaces qu'elles reçoivent non seulement sur leur lieu de travail, mais aussi chez elle dans leur intimité, sur leur ordinateur ou sur leur téléphone, renforce encore leur impact. Elles peuvent donc se sentir en insécurité physique et psychologique un peu partout.
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