Javier Solana, a former EU high representative for foreign affairs and security policy, secretary-general of NATO, and foreign minister of Spain, is President of EsadeGeo – Center for Global Economy and Geopolitics and Distinguished Fellow at the Brookings Institution.
MADRID – Alors que 2016 tire à sa fin, les perspectives de 2017 sont enveloppées de mystère. La tension monte au Proche-Orient et des mouvements populistes surgissent en Europe et aux États-Unis.
Au Proche-Orient, le conflit tragique de la Syrie s’éternise, malgré plusieurs vaines tentatives de rapprochement, qui ont été marquées par le désaccord fondamental sur le rôle futur du président syrien Bachar el-Assad dans un éventuel processus de paix ou de transition politique. Depuis lors, cette dernière semaine, les troupes du gouvernement syrien, aidées par la Russie et de l’Iran, ont reconquis presque la totalité d’Alep — autrefois la plus grande ville de la Syrie, maintenant complètement dévastée par la guerre.
La priorité mondiale pour l’année qui vient doit être de réaliser la paix en Syrie, ce qui nécessitera une étroite coopération régionale et internationale. Le 27 décembre, l’Iran, la Russie et la Turquie tiendront une réunion tripartite à Moscou pour décider d’une solution politique au conflit syrien. Cette réunion, si elle a lieu, sera probablement éclipsée par les retombées de l’assassinat de l’ambassadeur de la Russie en Turquie. Mais il n’y a rien de plus surprenant que ce sont ces parties prenantes, et non les États-Unis et l’Union européenne, qui sont en voie de négocier un tel accord.
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