US President-elect Joe Biden may have promised a “return to normalcy,” but the truth is that there is no going back. The world is changing in fundamental ways, and the actions the world takes in the next few years will be critical to lay the groundwork for a sustainable, secure, and prosperous future.
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NEW YORK – Même si l'incertitude pesant sur l'issue de l'élection présidentielle américaine est susceptible de s'éterniser, le marché boursier s'est redressé. À condition que l'élection soit décidée en quelques semaines – et non quelques mois – et que les deux candidats acceptent finalement le résultat comme légitime, le sentiment des affaires et l'optimisme des ménages devraient rester solides. En effet, la seule surprise de cette semaine concerne la mesure dans laquelle la course au Collège électoral a été serrée. Il fallait s'attendre à un retard dans le décompte des voix, et l'effervescence du marché ainsi que le sentiment économique positif sont conformes aux tendances précédentes.
Dans la mesure où les prévisions pré-électorales des grands médias ont été prises au sérieux, les marchés semblent avoir prédit – jusqu'au 3 novembre – que Joe Biden serait le grand favori, que les démocrates reprendraient le Sénat et garderaient le contrôle de la Chambre des Représentants. Si cela s'était produit, les démocrates auraient peut-être interprété leur victoire éclatante comme un mandat pour un programme progressiste ambitieux. Cela aurait probablement inclus des augmentations significatives des dépenses publiques en biens et services (y compris dans la santé et l'éducation); des réformes fiscales et réglementaires peu favorables aux entreprises; des politiques plus protectionnistes en matière de commerce et d’investissement étranger; et une redistribution des revenus de grande envergure (y compris une augmentation de la sécurité sociale et des allocations de chômage). Les marchés auraient perçu cet agenda comme néfaste pour les évaluations des actifs risqués.
Cependant, maintenant que les républicains sont sur la bonne voie pour conserver le contrôle du Sénat et ont fait des progrès surprenants à la Chambre, il n'y aura pas de mandat pour un programme démocrate audacieux. Toute politique adoptée devra obtenir au moins en partie un soutien bipartisan. Les législateurs seront réduits à négocier des mesures bénéficiant d'une large adhésion, comme une relance budgétaire cyclique favorable aux entreprises. Par rapport aux anticipations antérieures d'une vague bleue, les marchés considèrent ce scénario comme un motif de célébration.
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