En Pologne, un pays que l'on suppose catholique, une radio et un quotidien appartenant à Radio Maria servent de porte-voix au fondamentalisme et à la xénophobie d'un prêtre charismatique qui exècre la société libérale. Ses idées et ses objectifs - tout ce à quoi il adhère - constituent une agression contre les valeurs du libéralisme. S'il le pouvait, il n'hésiterait pas un instant à détruire la démocratie. En tant que Polonais, que faire contre cet ennemi de l'intérieur ? Et de manière plus générale, que peuvent faire les libéraux face à leurs ennemis de l'intérieur et de l'extérieur ?
Gens de bonne volonté, les libéraux ont de la peine à concevoir qu'ils ont des ennemis implacables. Etant eux-mêmes tolérants, ils croient que les autres le sont aussi. Mais les actes d'Osama Ben Laden sont là pour nous rappeler qu'il est des ennemis sans merci. Comment distinguer ces derniers de nos simples adversaires et comment réagir ?
Les idées des philosophes de tendance libérale ne sont guère utiles. Michael Walzer par exemple parle d'accord minimum ou d'accord en profondeur avec autrui. Le concept d'accord minimum est acceptable par les libéraux. Ainsi, nous comprenons les gens qui se battent pour leur liberté et nous comprenons ce qu'ils entendent par liberté. Mais pour Walzer, il est plus difficile d'accepter un accord en profondeur, qui est porteur d'un conflit de valeurs. Selon lui, il vaut mieux n'espérer qu'un accord minimum.
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The banking system we take for granted is unfixable. The good news is that we no longer need to rely on any private, rent-seeking, socially destabilizing network of banks, at least not the way we have so far.
shows why the current private system is unfixable – and why we don’t need to tolerate it anymore.
Like Vladimir Putin, China's leader is so steeped in a narrative of victimhood and fearful of appearing weak that it is hard to imagine him ever leading China out of the mess he has created. He could well be remembered as the leader who squandered history's most remarkable economic success story.
about the country's increasingly worrisome trajectory, both at home and abroad.
Artificial IdiocyFrank Rumpenhorst/picture alliance via Getty Images
En Pologne, un pays que l'on suppose catholique, une radio et un quotidien appartenant à Radio Maria servent de porte-voix au fondamentalisme et à la xénophobie d'un prêtre charismatique qui exècre la société libérale. Ses idées et ses objectifs - tout ce à quoi il adhère - constituent une agression contre les valeurs du libéralisme. S'il le pouvait, il n'hésiterait pas un instant à détruire la démocratie. En tant que Polonais, que faire contre cet ennemi de l'intérieur ? Et de manière plus générale, que peuvent faire les libéraux face à leurs ennemis de l'intérieur et de l'extérieur ?
Gens de bonne volonté, les libéraux ont de la peine à concevoir qu'ils ont des ennemis implacables. Etant eux-mêmes tolérants, ils croient que les autres le sont aussi. Mais les actes d'Osama Ben Laden sont là pour nous rappeler qu'il est des ennemis sans merci. Comment distinguer ces derniers de nos simples adversaires et comment réagir ?
Les idées des philosophes de tendance libérale ne sont guère utiles. Michael Walzer par exemple parle d'accord minimum ou d'accord en profondeur avec autrui. Le concept d'accord minimum est acceptable par les libéraux. Ainsi, nous comprenons les gens qui se battent pour leur liberté et nous comprenons ce qu'ils entendent par liberté. Mais pour Walzer, il est plus difficile d'accepter un accord en profondeur, qui est porteur d'un conflit de valeurs. Selon lui, il vaut mieux n'espérer qu'un accord minimum.
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