En Pologne, un pays que l'on suppose catholique, une radio et un quotidien appartenant à Radio Maria servent de porte-voix au fondamentalisme et à la xénophobie d'un prêtre charismatique qui exècre la société libérale. Ses idées et ses objectifs - tout ce à quoi il adhère - constituent une agression contre les valeurs du libéralisme. S'il le pouvait, il n'hésiterait pas un instant à détruire la démocratie. En tant que Polonais, que faire contre cet ennemi de l'intérieur ? Et de manière plus générale, que peuvent faire les libéraux face à leurs ennemis de l'intérieur et de l'extérieur ?
Gens de bonne volonté, les libéraux ont de la peine à concevoir qu'ils ont des ennemis implacables. Etant eux-mêmes tolérants, ils croient que les autres le sont aussi. Mais les actes d'Osama Ben Laden sont là pour nous rappeler qu'il est des ennemis sans merci. Comment distinguer ces derniers de nos simples adversaires et comment réagir ?
Les idées des philosophes de tendance libérale ne sont guère utiles. Michael Walzer par exemple parle d'accord minimum ou d'accord en profondeur avec autrui. Le concept d'accord minimum est acceptable par les libéraux. Ainsi, nous comprenons les gens qui se battent pour leur liberté et nous comprenons ce qu'ils entendent par liberté. Mais pour Walzer, il est plus difficile d'accepter un accord en profondeur, qui est porteur d'un conflit de valeurs. Selon lui, il vaut mieux n'espérer qu'un accord minimum.
To continue reading, register now.
Subscribe now for unlimited access to everything PS has to offer.
Despite the dire predictions that have accompanied the decline of global governance, less international cooperation does not necessarily mean disaster. In fact, national governments can prioritize domestic prosperity and social cohesion over multilateralism without harming the global economy.
explains how countries can help the global economy by pursuing their own economic-policy agendas.
Although Russia's war in Ukraine has galvanized Polish society and elevated the country's status internationally, it is also obscuring some deeply troubling domestic political developments. Whether liberal democracy will prevail over reactionary authoritarianism in Poland is now an open question.
about recent domestic and geopolitical developments that will shape the country's future.
En Pologne, un pays que l'on suppose catholique, une radio et un quotidien appartenant à Radio Maria servent de porte-voix au fondamentalisme et à la xénophobie d'un prêtre charismatique qui exècre la société libérale. Ses idées et ses objectifs - tout ce à quoi il adhère - constituent une agression contre les valeurs du libéralisme. S'il le pouvait, il n'hésiterait pas un instant à détruire la démocratie. En tant que Polonais, que faire contre cet ennemi de l'intérieur ? Et de manière plus générale, que peuvent faire les libéraux face à leurs ennemis de l'intérieur et de l'extérieur ?
Gens de bonne volonté, les libéraux ont de la peine à concevoir qu'ils ont des ennemis implacables. Etant eux-mêmes tolérants, ils croient que les autres le sont aussi. Mais les actes d'Osama Ben Laden sont là pour nous rappeler qu'il est des ennemis sans merci. Comment distinguer ces derniers de nos simples adversaires et comment réagir ?
Les idées des philosophes de tendance libérale ne sont guère utiles. Michael Walzer par exemple parle d'accord minimum ou d'accord en profondeur avec autrui. Le concept d'accord minimum est acceptable par les libéraux. Ainsi, nous comprenons les gens qui se battent pour leur liberté et nous comprenons ce qu'ils entendent par liberté. Mais pour Walzer, il est plus difficile d'accepter un accord en profondeur, qui est porteur d'un conflit de valeurs. Selon lui, il vaut mieux n'espérer qu'un accord minimum.
To continue reading, register now.
Subscribe now for unlimited access to everything PS has to offer.
Subscribe
As a registered user, you can enjoy more PS content every month – for free.
Register
Already have an account? Log in