La victoire de Mahmoud Abbas aux élections présidentielles palestiniennes présente un défi considérable. Elu à la tête du Comité exécutif de l’OLP quelques heures après le décès de Yasser Arafat, Abbas s’était assuré le soutien de l’organisation qui représente tous les Palestiniens, y compris ceux de la diaspora. Son élection comme président de l’Autorité nationale palestinienne lui confère désormais une légitimité populaire pour mener à bien son programme politique.
Ce programme, bien que proche de celui d’Arafat, s’en écarte sur plusieurs points essentiels. Abbas (appelé également Abou Mazen) a critiqué publiquement et invariablement ce qu’il qualifie de “ militarisation de l’Intifada ”. Même avant la mort d’Arafat, il soutenait que le recours à la force par les militants nuit aux possibilités de négociation des Palestiniens. Il s’est tenu à cette position tout au long de la campagne électorale, rejetant les exigences des factions palestiniennes extrémistes, qui souhaitaient qu’il s’excuse pour ses déclarations antérieures.
EMBARGO 10 JANVIER
La victoire de Mahmoud Abbas aux élections présidentielles palestiniennes présente un défi considérable. Elu à la tête du Comité exécutif de l’OLP quelques heures après le décès de Yasser Arafat, Abbas s’était assuré le soutien de l’organisation qui représente tous les Palestiniens, y compris ceux de la diaspora. Son élection comme président de l’Autorité nationale palestinienne lui confère désormais une légitimité populaire pour mener à bien son programme politique.
Ce programme, bien que proche de celui d’Arafat, s’en écarte sur plusieurs points essentiels. Abbas (appelé également Abou Mazen) a critiqué publiquement et invariablement ce qu’il qualifie de “ militarisation de l’Intifada ”. Même avant la mort d’Arafat, il soutenait que le recours à la force par les militants nuit aux possibilités de négociation des Palestiniens. Il s’est tenu à cette position tout au long de la campagne électorale, rejetant les exigences des factions palestiniennes extrémistes, qui souhaitaient qu’il s’excuse pour ses déclarations antérieures.