Alors que le Pakistan et son président, Pervez Musharraf, sont dans une situation précaire à la suite de l’assassinat de Benazir Bhutto, certaines analogies avec la chute du Shah et la Révolution islamique de 1979 en Iran sont évoquées. Une fois de plus, un autocrate « proaméricain », que les Etats-Unis ne soutiennent d’ailleurs qu’à contrecœur, semble rapidement perdre son emprise sur le pouvoir. L’élite libérale et l’intelligentsia pakistanaises s’insurgent contre le dictateur, persuadées que leur pays est sur la voie d’une démocratie laïque.
La leçon manifeste de 1979 est que les Etats-Unis ont inconsidérément fait porter la totalité de leur relation stratégique avec l’Iran sur les épaules d’un dictateur impopulaire. La capacité de l’administration américaine à faire valoir ses intérêts dans le pays a disparu avec la chute du régime.
La révolution iranienne offre une autre leçon pour les libéraux pakistanais : obsédés par l’éviction du Shah, les intellectuels iraniens se faisaient des illusions sur l’état de leur propre société et sur leur capacité à sortir victorieux d’un soulèvement politique soudain. Une fois le Shah en exil, la minorité radicale qui était prête à se battre et à mourir pour sa cause a englouti la « majorité modérée », en établissant l’ordre islamique dans la foulée.
To continue reading, register now.
Subscribe now for unlimited access to everything PS has to offer.
The OpenAI saga – in which founder and CEO Sam Altman was suddenly fired and then reinstated, together with a new governing board – may have been enthralling, but it was neither novel nor surprising. Historically, capital usually wins out when there are competing visions for the future of an innovative product or business model.
shows why OpenAI’s efforts to preserve its founding non-profit mission never stood any chance.
Climate change is expected to displace tens of millions of people by mid-century, especially in the Global South. By enhancing international cooperation, we could improve the lives and livelihoods of the displaced and develop sustainable solutions that enable affected communities to rebuild.
urge leaders to take a holistic approach to addressing the sharp increase in weather-related displacement.
Antara Haldar
advocates a radical rethink of development, explains what went right at the recent AI Safety Summit, highlights the economics discipline’s shortcomings, and more.
Alors que le Pakistan et son président, Pervez Musharraf, sont dans une situation précaire à la suite de l’assassinat de Benazir Bhutto, certaines analogies avec la chute du Shah et la Révolution islamique de 1979 en Iran sont évoquées. Une fois de plus, un autocrate « proaméricain », que les Etats-Unis ne soutiennent d’ailleurs qu’à contrecœur, semble rapidement perdre son emprise sur le pouvoir. L’élite libérale et l’intelligentsia pakistanaises s’insurgent contre le dictateur, persuadées que leur pays est sur la voie d’une démocratie laïque.
La leçon manifeste de 1979 est que les Etats-Unis ont inconsidérément fait porter la totalité de leur relation stratégique avec l’Iran sur les épaules d’un dictateur impopulaire. La capacité de l’administration américaine à faire valoir ses intérêts dans le pays a disparu avec la chute du régime.
La révolution iranienne offre une autre leçon pour les libéraux pakistanais : obsédés par l’éviction du Shah, les intellectuels iraniens se faisaient des illusions sur l’état de leur propre société et sur leur capacité à sortir victorieux d’un soulèvement politique soudain. Une fois le Shah en exil, la minorité radicale qui était prête à se battre et à mourir pour sa cause a englouti la « majorité modérée », en établissant l’ordre islamique dans la foulée.
To continue reading, register now.
Subscribe now for unlimited access to everything PS has to offer.
Subscribe
As a registered user, you can enjoy more PS content every month – for free.
Register
Already have an account? Log in