NEW DELHI – Bien plus que l'inflation qui fait couler beaucoup d'encre dans les pays développés, ce sont les inégalités massives entre les pays riches et le reste du monde (à l'exception de la Chine) qui constituent le principal obstacle au redémarrage de l'économie mondiale. Restreignant l'augmentation de la demande mondiale, ces inégalités laissent certains pays pauvres embourbés dans la stagnation, ce qui va affecter les investisseurs des pays riches.
La forme de K de la reprise économique tient essentiellement aux énormes différences de réactions sur le plan budgétaire entre les pays riches et les autres face à la crise. Bien que la pandémie de COVID-19 ait entraîné partout une baisse des recettes publiques, le FMI estimait en avril 2021 que dans les pays avancés les dépenses publiques avaient augmenté de plus de 6% de leur PIB par rapport à leur niveau pré-pandémique, alors que celles des pays émergents n'ont augmenté que de 1% de leur PIB et celles des pays à faible revenu ont diminué.
En octobre 2021, alors que de nouvelles vagues de COVID-19 perturbaient l'économie, en raison de la hausse de la dette publique accumulée lors des deux années précédentes, la "consolidation budgétaire" était déjà en route dans nombre de pays à revenus faibles ou moyens. Cela a assombri leurs perspectives économiques et les a empêché de réaliser des dépenses pourtant essentielles en matière de services de santé et d'alimentation.
To continue reading, register now.
Subscribe now for unlimited access to everything PS has to offer.
The European Jewish Association’s recent insistence on the exceptional nature of anti-Semitism raises important questions about the nature of privilege and oppression in contemporary societies. The risk is that the EJA’s conceptual framework could all too easily reproduce the very bigotry it seeks to oppose.
sees problems with efforts to treat hatred toward Jews separately from other forms of bigotry.
In October 2022, Chileans elected a far-left constitutional convention which produced a text so bizarrely radical that nearly two-thirds of voters rejected it. Now Chileans have elected a new Constitutional Council and put a far-right party in the driver’s seat.
blames Chilean President Gabriel Boric's coalition for the rapid rise of far right populist José Antonio Kast.
NEW DELHI – Bien plus que l'inflation qui fait couler beaucoup d'encre dans les pays développés, ce sont les inégalités massives entre les pays riches et le reste du monde (à l'exception de la Chine) qui constituent le principal obstacle au redémarrage de l'économie mondiale. Restreignant l'augmentation de la demande mondiale, ces inégalités laissent certains pays pauvres embourbés dans la stagnation, ce qui va affecter les investisseurs des pays riches.
La forme de K de la reprise économique tient essentiellement aux énormes différences de réactions sur le plan budgétaire entre les pays riches et les autres face à la crise. Bien que la pandémie de COVID-19 ait entraîné partout une baisse des recettes publiques, le FMI estimait en avril 2021 que dans les pays avancés les dépenses publiques avaient augmenté de plus de 6% de leur PIB par rapport à leur niveau pré-pandémique, alors que celles des pays émergents n'ont augmenté que de 1% de leur PIB et celles des pays à faible revenu ont diminué.
En octobre 2021, alors que de nouvelles vagues de COVID-19 perturbaient l'économie, en raison de la hausse de la dette publique accumulée lors des deux années précédentes, la "consolidation budgétaire" était déjà en route dans nombre de pays à revenus faibles ou moyens. Cela a assombri leurs perspectives économiques et les a empêché de réaliser des dépenses pourtant essentielles en matière de services de santé et d'alimentation.
To continue reading, register now.
Subscribe now for unlimited access to everything PS has to offer.
Subscribe
As a registered user, you can enjoy more PS content every month – for free.
Register
Already have an account? Log in