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Golda, celle qui compte

SAN DIEGO (CALIF.) – L’actrice Helen Mirren incarne Golda Meir, dans un film récemment sorti sur les écrans, cinquante ans après la guerre qui mit fin à la carrière de la Première ministre israélienne. S’il ne crée pas la surprise, Golda capture néanmoins son sujet, fumant les Chesterfield à la chaîne, et parvient à tirer du passé une opportune leçon de diplomatie : pour être efficaces, les dirigeanst doivent connaître leurs personnalités tout comme leurs intérêts respectifs. 

Ainsi l’Amérique a-t-elle commis quelques erreurs lorsque ses présidents s’y sont mépris. Le président Barack Obama pensait comprendre le président syrien Bachar Al-

Assad quand il l’a mis en garde contre l’utilisation d’armes chimiques, qui constitueraient une « ligne rouge ». Assad a ironisé, mais les a pourtant utilisées. Sentant la faiblesse, le président russe Vladimir Poutine « reprend », au pas de l’oie ou presque, la Crimée.

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