GENÈVE – En 2022, la pandémie de COVID-19 et les multiples crises engendrées par le virus pourraient enfin commencer à reculer. Pour autant, même dans un scénario idéal, un tsunami de nouveaux défis nous attend – de l’échec de l’action climatique jusqu’à l’érosion de la cohésion sociale. Si nous entendons surmonter ces défis, les dirigeants vont devoir adopter un modèle de gouvernance différent.
Lorsque nos institutions sont correctement gouvernées, nous y prêtons peu attention. Elles ne sont alors que l’infrastructure invisible qui sous-tend l’économie et quasiment tous les aspects de l’ordre social. C’est cette gouvernance qui, au cours de la seconde moitié du XXe siècle, a « suffi » à permettre la croissance des revenus et la paix sociale.
Aujourd’hui, en revanche, beaucoup ont perdu confiance en leurs dirigeants. Confrontés à des risques croissants, ainsi qu’à notre incapacité collective à les appréhender, nous commençons à rechercher des coupables. Certaines pointent du doigt l’incompétence des responsables politiques, d’autres critiquent les PDG devenus « hommes de Davos », tandis qu’une minorité désespérée et de plus en plus nombreuse pense déceler un complot des élites derrière les malheurs actuels.
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In a rapidly digitalizing world, central banks are staring down a future in which they may lack the tools necessary to manage crises, and in which they may no longer be able to protect their monetary sovereignty. They should recognize that digital currency is a source of institutional salvation.
thinks governments must embrace central bank digital currencies or risk a fundamental loss of control.
GENÈVE – En 2022, la pandémie de COVID-19 et les multiples crises engendrées par le virus pourraient enfin commencer à reculer. Pour autant, même dans un scénario idéal, un tsunami de nouveaux défis nous attend – de l’échec de l’action climatique jusqu’à l’érosion de la cohésion sociale. Si nous entendons surmonter ces défis, les dirigeants vont devoir adopter un modèle de gouvernance différent.
Lorsque nos institutions sont correctement gouvernées, nous y prêtons peu attention. Elles ne sont alors que l’infrastructure invisible qui sous-tend l’économie et quasiment tous les aspects de l’ordre social. C’est cette gouvernance qui, au cours de la seconde moitié du XXe siècle, a « suffi » à permettre la croissance des revenus et la paix sociale.
Aujourd’hui, en revanche, beaucoup ont perdu confiance en leurs dirigeants. Confrontés à des risques croissants, ainsi qu’à notre incapacité collective à les appréhender, nous commençons à rechercher des coupables. Certaines pointent du doigt l’incompétence des responsables politiques, d’autres critiquent les PDG devenus « hommes de Davos », tandis qu’une minorité désespérée et de plus en plus nombreuse pense déceler un complot des élites derrière les malheurs actuels.
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