BERLIN – Bien que l'Union européenne et la Russie fassent partie de la même masse continentale, elles n'ont pas tant de choses en commun. En fait, les Russes n'ont pas encore décidé de l'endroit où leur pays se situe dans le monde. La majeure partie de son territoire est en Asie, mais plus de 70 % de sa population vit à l'Ouest de l'Oural. Les Russes n'ont aucun intérêt à s'associer à l'Asie de l'Est ou au Sud musulman, de sorte que leur seul choix consiste à faire cavalier seul ou à s'orienter vers l'Europe.
Mais faire cavalier seul est un choix risqué. La Russie est un colosse doté de l'arme nucléaire, mais connaît un déclin démographique, économique et technologique. Le pays vit encore de l'exportation de combustibles fossiles et d'autres produits de base, ce qui est à peine suffisant pour assurer le statut de superpuissance au XXIe siècle. Elle risque de plus en plus de devenir un partenaire mineur de la Chine.
Son seul autre choix possible, c'est l'Europe. Mais les deux parties prenantes restent prisonnières de leur histoire respective. Le souvenir de l'oppression sous les tsars et les soviétiques reste vivace en Europe centrale et orientale, notamment en Pologne et dans les pays baltes. L'annexion de la Crimée et la campagne militaire dans l'Est de l'Ukraine par le président russe Poutine ont renforcé la méfiance à l'égard de la Russie dans la région.
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While China was an early mover in regulating generative AI, it is also highly supportive of the technology and the companies developing it. Chinese AI firms might even have a competitive advantage over their American and European counterparts, which are facing strong regulatory headwinds and proliferating legal challenges.
thinks the rules governing generative artificial intelligence give domestic firms a competitive advantage.
After years in the political wilderness, the UK Labour Party is now far ahead in opinion polls, with sensible plans for improving the country's economic performance. But to translate promises into results, any future government will have to do something about the elephant in the room: chronic under-investment.
explains what it will take for any political party to restore hope in the country's long-term economic future.
BERLIN – Bien que l'Union européenne et la Russie fassent partie de la même masse continentale, elles n'ont pas tant de choses en commun. En fait, les Russes n'ont pas encore décidé de l'endroit où leur pays se situe dans le monde. La majeure partie de son territoire est en Asie, mais plus de 70 % de sa population vit à l'Ouest de l'Oural. Les Russes n'ont aucun intérêt à s'associer à l'Asie de l'Est ou au Sud musulman, de sorte que leur seul choix consiste à faire cavalier seul ou à s'orienter vers l'Europe.
Mais faire cavalier seul est un choix risqué. La Russie est un colosse doté de l'arme nucléaire, mais connaît un déclin démographique, économique et technologique. Le pays vit encore de l'exportation de combustibles fossiles et d'autres produits de base, ce qui est à peine suffisant pour assurer le statut de superpuissance au XXIe siècle. Elle risque de plus en plus de devenir un partenaire mineur de la Chine.
Son seul autre choix possible, c'est l'Europe. Mais les deux parties prenantes restent prisonnières de leur histoire respective. Le souvenir de l'oppression sous les tsars et les soviétiques reste vivace en Europe centrale et orientale, notamment en Pologne et dans les pays baltes. L'annexion de la Crimée et la campagne militaire dans l'Est de l'Ukraine par le président russe Poutine ont renforcé la méfiance à l'égard de la Russie dans la région.
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