LA PAZ – Le gouvernement populiste du Président bolivien Evo Morales semble voué à l'échec politique. Face à une croissance des prix de 11% par an et des plaintes de plus en plus nombreuses émanent des secteurs les plus touchés du pays, Evo Morales a promis qu'il y aurait du changement, mais il tarde à prendre des décisions, laissant ainsi en place les politiques qui enveniment le problème.
Bien sûr, le bon sens économique l'emporte parfois, mais c'est généralement de courte durée. À la fin de l'année 2010 par exemple, le gouvernement Morales a décidé de supprimer les subventions relatives aux combustibles fossiles afin de réduire le fardeau fiscal lié au prix de l'énergie sur le marché du pays importateur, et à sa revente – à des prix qui n'ont pas changé depuis dix ans. Mais le gouvernement est revenu sur sa décision en une semaine, les boliviens qui avaient amené M. Morales au pouvoir ayant envahi les rues en signe de protestation. À ce moment là, Morales a promis de “gouverner en obéissant.”
Les sondages d'opinion ont enregistré une forte chute de la popularité de Morales ; la protestation sociale qu'il a su orchestrer par le passé s'est finalement retournée contre lui. La longue grève des travailleurs des transports publics a été suivie par celle tout aussi longue initiée par le Central Obrera (la fédération des syndicats de Bolivie) et par les fonctionnaires boliviens.
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Since 1960, only a few countries in Latin America have narrowed the gap between their per capita income and that of the United States, while most of the region has lagged far behind. Making up for lost ground will require a coordinated effort, involving both technocratic tinkering and bold political leadership.
explain what it will take finally to achieve economic convergence with advanced economies.
Between now and the end of this decade, climate-related investments need to increase by orders of magnitude to keep the world on track toward achieving even more ambitious targets by mid-century. Fortunately, if done right, such investments could usher in an entirely new and better economy.
explains what it will take to mobilize capital for the net-zero transition worldwide.
LA PAZ – Le gouvernement populiste du Président bolivien Evo Morales semble voué à l'échec politique. Face à une croissance des prix de 11% par an et des plaintes de plus en plus nombreuses émanent des secteurs les plus touchés du pays, Evo Morales a promis qu'il y aurait du changement, mais il tarde à prendre des décisions, laissant ainsi en place les politiques qui enveniment le problème.
Bien sûr, le bon sens économique l'emporte parfois, mais c'est généralement de courte durée. À la fin de l'année 2010 par exemple, le gouvernement Morales a décidé de supprimer les subventions relatives aux combustibles fossiles afin de réduire le fardeau fiscal lié au prix de l'énergie sur le marché du pays importateur, et à sa revente – à des prix qui n'ont pas changé depuis dix ans. Mais le gouvernement est revenu sur sa décision en une semaine, les boliviens qui avaient amené M. Morales au pouvoir ayant envahi les rues en signe de protestation. À ce moment là, Morales a promis de “gouverner en obéissant.”
Les sondages d'opinion ont enregistré une forte chute de la popularité de Morales ; la protestation sociale qu'il a su orchestrer par le passé s'est finalement retournée contre lui. La longue grève des travailleurs des transports publics a été suivie par celle tout aussi longue initiée par le Central Obrera (la fédération des syndicats de Bolivie) et par les fonctionnaires boliviens.
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