Le chaos et la violence en Irak ont corroboré le concept selon lequel les insurrections ne peuvent être vaincues, et qu'il faut donc les contenir. L'expérience de la Colombie montre que ce n'est pas le cas. L'association de la force militaire, d'encouragements politiques et d'une croissance économique profitant au plus grand nombre peut contribuer à mater une insurrection.
Malgré une tradition démocratique qui remonte à 1830, la Colombie endure depuis 40 ans une insurrection sanglante menée par les narco-terroristes des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), et par l'Armée de libération nationale (ELN). Au cours des huit dernières années, elles ont kidnappé plus de 6 000 otages, dont 140 étrangers. Ces innocents sont souvent détenus dans des conditions scandaleusement inhumaines, sans accès à des soins médicaux.
Cette insurrection criminelle se nourrit non d'un soutien populaire, mais du butin du trafic de la cocaïne. Pourtant, même si certaines zones rurales sont sous l'influence de la guérilla, et malgré les richesses que le trafic de drogue leur ont apportées, les FARC et l'ELP se sont montrées trop faibles et impopulaires pour menacer sérieusement le gouvernement colombien. Elles ne font pas la révolution, elles pratiquent un type de nihilisme cocaïnomane.
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Despite the dire predictions that have accompanied the decline of global governance, less international cooperation does not necessarily mean disaster. In fact, national governments can prioritize domestic prosperity and social cohesion over multilateralism without harming the global economy.
explains how countries can help the global economy by pursuing their own economic-policy agendas.
Although Russia's war in Ukraine has galvanized Polish society and elevated the country's status internationally, it is also obscuring some deeply troubling domestic political developments. Whether liberal democracy will prevail over reactionary authoritarianism in Poland is now an open question.
about recent domestic and geopolitical developments that will shape the country's future.
Le chaos et la violence en Irak ont corroboré le concept selon lequel les insurrections ne peuvent être vaincues, et qu'il faut donc les contenir. L'expérience de la Colombie montre que ce n'est pas le cas. L'association de la force militaire, d'encouragements politiques et d'une croissance économique profitant au plus grand nombre peut contribuer à mater une insurrection.
Malgré une tradition démocratique qui remonte à 1830, la Colombie endure depuis 40 ans une insurrection sanglante menée par les narco-terroristes des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), et par l'Armée de libération nationale (ELN). Au cours des huit dernières années, elles ont kidnappé plus de 6 000 otages, dont 140 étrangers. Ces innocents sont souvent détenus dans des conditions scandaleusement inhumaines, sans accès à des soins médicaux.
Cette insurrection criminelle se nourrit non d'un soutien populaire, mais du butin du trafic de la cocaïne. Pourtant, même si certaines zones rurales sont sous l'influence de la guérilla, et malgré les richesses que le trafic de drogue leur ont apportées, les FARC et l'ELP se sont montrées trop faibles et impopulaires pour menacer sérieusement le gouvernement colombien. Elles ne font pas la révolution, elles pratiquent un type de nihilisme cocaïnomane.
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