NEW HAVEN – Alors que la crise au Moyen-Orient ne cesse de s’aggraver, le destin des Palestiniens semble avoir été relégué à l’arrière-plan des priorités diplomatiques. Depuis 2014 et l’opération israélienne Bordure protectrice, la solution à deux États est dans le coma, sous perfusion, malgré les efforts héroïques du secrétaire d’État John Kerry pour la ranimer. Beaucoup, dans la région ou ailleurs, pensent qu’elle est morte.
Mais cela soulève un nouveau problème. Dès lors que la nationalité n’est plus un espoir possible, le temps viendra forcément où les Palestiniens commenceront à demander le droit de vote aux élections israéliennes. La bataille sera vive. Si les Israéliens ont si longtemps soutenu une solution à deux États, c’est en partie pour éloigner des négociations la question de l’affranchissement des Palestiniens.
Comment l’ordre qui se dessine pourrait-il, mieux que la solution à deux États, offrir à chacun sa place et gagner en légitimité ? Les éléments d’une issue constructive se cachent en pleine lumière, dans la foule des faits.
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The banking system we take for granted is unfixable. The good news is that we no longer need to rely on any private, rent-seeking, socially destabilizing network of banks, at least not the way we have so far.
shows why the current private system is unfixable – and why we don’t need to tolerate it anymore.
Like Vladimir Putin, China's leader is so steeped in a narrative of victimhood and fearful of appearing weak that it is hard to imagine him ever leading China out of the mess he has created. He could well be remembered as the leader who squandered history's most remarkable economic success story.
about the country's increasingly worrisome trajectory, both at home and abroad.
Artificial IdiocyFrank Rumpenhorst/picture alliance via Getty Images
NEW HAVEN – Alors que la crise au Moyen-Orient ne cesse de s’aggraver, le destin des Palestiniens semble avoir été relégué à l’arrière-plan des priorités diplomatiques. Depuis 2014 et l’opération israélienne Bordure protectrice, la solution à deux États est dans le coma, sous perfusion, malgré les efforts héroïques du secrétaire d’État John Kerry pour la ranimer. Beaucoup, dans la région ou ailleurs, pensent qu’elle est morte.
Mais cela soulève un nouveau problème. Dès lors que la nationalité n’est plus un espoir possible, le temps viendra forcément où les Palestiniens commenceront à demander le droit de vote aux élections israéliennes. La bataille sera vive. Si les Israéliens ont si longtemps soutenu une solution à deux États, c’est en partie pour éloigner des négociations la question de l’affranchissement des Palestiniens.
Comment l’ordre qui se dessine pourrait-il, mieux que la solution à deux États, offrir à chacun sa place et gagner en légitimité ? Les éléments d’une issue constructive se cachent en pleine lumière, dans la foule des faits.
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