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NEW-YORK – L'Amérique a "digéré" l'attentat du marathon de Boston sans que rien ne se passe. Douze ans après le 11 septembre, le pays a éprouvé une grande tristesse, mais il a aussi été mieux informé.
Cette fois-ci, on n'a pratiquement pas vu ce chauvinisme rampant, cette soif de vengeance à tout prix, ce laïus belliqueux incessant et ces drapeaux agités apparus après le 11 septembre. Encore plus remarquable, pas de réaction islamophobe et de volonté de se lancer dans une guerre - même mauvaise, pour une mauvaise raison et dans le mauvais pays - contre un "autre" supposé coupable.
Cette fois-ci à la tristesse des Américains se mêlaient cynisme et méfiance. Ils sont bien plus suspicieux quant à une éventuelle manipulation. Ils ont pleuré les morts et exprimé leur soutien aux habitants de Boston, mais en ayant pris conscience qu'après le 11 septembre, leurs dirigeants ont utilisé l'épouvantail du terrorisme pour restreindre les libertés individuelles, financer des agences de sécurité plus ou moins bidons et favoriser les intérêts de l'industrie de l'armement et de la surveillance.
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