NEW-HAVEN –L'économie est à la mode, en témoigne le nombre de livres, d'articles, de blogs et de conférences qui suscitent l'intérêt de l'opinion publique.
J'ai récemment participé à un débat sur ce phénomène à l'occasion de la réunion annuelle de l'Association américaine d'économie à Denver. La discussion a mis en évidence un paradoxe apparent : l'engouement du public pour l'économie survient à un moment où il ne fait plus confiance aux économistes, la plupart d'entre eux n'ayant pas prévu la crise, la plus importante depuis la Grande dépression. Comment expliquer alors le succès des livres écrits par des économistes ?
Voici l'explication la plus pertinente que j'ai entendue : l'économie est devenue plus intéressante parce qu'elle ne donne plus l'impression d'être une discipline achevée. Il est sans intérêt de lire un livre ou un article qui explique que les meilleures prévisions économiques sont produites par des logiciels spécialisés qui s'appuient sur des modèles économiques que l'on ne peut comprendre si l'on n'a pas un doctorat en économie.
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Rather than reducing concentrated market power through “disruption” or “creative destruction,” technological innovation historically has only added to the problem, by awarding monopolies to just one or a few dominant firms. And market forces offer no remedy to the problem; only public policy can provide that.
shows that technological change leads not to disruption, but to deeper, more enduring forms of market power.
The passing of America’s preeminent foreign-policy thinker and practitioner marks the end of an era. Throughout his long and extraordinarily influential career, Henry Kissinger built a legacy that Americans would be wise to heed in this new era of great-power politics and global disarray.
reviews the life and career of America’s preeminent foreign-policy scholar-practitioner.
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NEW-HAVEN –L'économie est à la mode, en témoigne le nombre de livres, d'articles, de blogs et de conférences qui suscitent l'intérêt de l'opinion publique.
J'ai récemment participé à un débat sur ce phénomène à l'occasion de la réunion annuelle de l'Association américaine d'économie à Denver. La discussion a mis en évidence un paradoxe apparent : l'engouement du public pour l'économie survient à un moment où il ne fait plus confiance aux économistes, la plupart d'entre eux n'ayant pas prévu la crise, la plus importante depuis la Grande dépression. Comment expliquer alors le succès des livres écrits par des économistes ?
Voici l'explication la plus pertinente que j'ai entendue : l'économie est devenue plus intéressante parce qu'elle ne donne plus l'impression d'être une discipline achevée. Il est sans intérêt de lire un livre ou un article qui explique que les meilleures prévisions économiques sont produites par des logiciels spécialisés qui s'appuient sur des modèles économiques que l'on ne peut comprendre si l'on n'a pas un doctorat en économie.
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