ISTANBUL – Le récent rapprochement entre les Etats-Unis et la Syrie marque-t-il le début d’une ère nouvelle pour le statut international de la Syrie ?
La Syrie peut espérer deux changements majeurs suite à la reprise des relations diplomatiques avec les Américains. Premièrement, la Syrie va être retirée de la liste noire établie par les Américains et qui désignent les pays de « l’axe du mal », ce qui augmente considérablement ses chances d’intégrer l’Organisation Mondiale du Commerce. Ensuite, son projet de pipeline prévu pour acheminer le pétrole irakien vers la Turquie à travers son territoire devrait être validé. Un tel lien avec l’économie turque – et donc éventuellement avec l’Union Européenne – devrait encourager la Syrie à ouvrir un peu plus son économie aux investissements étrangers.
Mais tout ceci a un prix. La contrepartie syrienne de ce marché sera sans aucun doute qu’elle mette un terme à son soutien au Hezbollah libannais, pour lequel elle recherchera surement un retour sur le plateau du Golan. Israël devrait s’y opposer, et l’Iran – en tant que soi-disant leader du croissant Shiite qui s’étend du Liban jusqu’au Tadjikistan – devrait aussi fortement, sinon violemment, s’opposer à un tel accord.
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Despite the dire predictions that have accompanied the decline of global governance, less international cooperation does not necessarily mean disaster. In fact, national governments can prioritize domestic prosperity and social cohesion over multilateralism without harming the global economy.
explains how countries can help the global economy by pursuing their own economic-policy agendas.
Although Russia's war in Ukraine has galvanized Polish society and elevated the country's status internationally, it is also obscuring some deeply troubling domestic political developments. Whether liberal democracy will prevail over reactionary authoritarianism in Poland is now an open question.
about recent domestic and geopolitical developments that will shape the country's future.
ISTANBUL – Le récent rapprochement entre les Etats-Unis et la Syrie marque-t-il le début d’une ère nouvelle pour le statut international de la Syrie ?
La Syrie peut espérer deux changements majeurs suite à la reprise des relations diplomatiques avec les Américains. Premièrement, la Syrie va être retirée de la liste noire établie par les Américains et qui désignent les pays de « l’axe du mal », ce qui augmente considérablement ses chances d’intégrer l’Organisation Mondiale du Commerce. Ensuite, son projet de pipeline prévu pour acheminer le pétrole irakien vers la Turquie à travers son territoire devrait être validé. Un tel lien avec l’économie turque – et donc éventuellement avec l’Union Européenne – devrait encourager la Syrie à ouvrir un peu plus son économie aux investissements étrangers.
Mais tout ceci a un prix. La contrepartie syrienne de ce marché sera sans aucun doute qu’elle mette un terme à son soutien au Hezbollah libannais, pour lequel elle recherchera surement un retour sur le plateau du Golan. Israël devrait s’y opposer, et l’Iran – en tant que soi-disant leader du croissant Shiite qui s’étend du Liban jusqu’au Tadjikistan – devrait aussi fortement, sinon violemment, s’opposer à un tel accord.
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