NEW-YORK – L'Europe est en crise depuis 2007. Quand la faillite de Lehman Brothers a mis en danger les institutions financières, le crédit public a remplacé le crédit privé, ce qui a mis en évidence un défaut de conception de l'euro auquel on n'avait prêté aucune attention jusque là. En transférant leur droit de frapper de la monnaie à la Banque centrale européenne (BCE), les pays de la zone euro se sont exposés au risque de faillite, au même titre que les pays du Tiers-monde lourdement endettés en devise étrangère. Les banques commerciales qui détiennent une grande quantité d'obligations d'Etat des pays affaiblis sont devenues potentiellement insolvables.
On peut faire un parallèle avec la crise bancaire internationale de 1982. A cette époque, le FMI a sauvé le système bancaire international en prêtant au plus juste la somme nécessaire aux pays surendettés qui ont ainsi évité la faillite, mais au pris d'une longue dépression. Ce fut une décennie perdue pour l'Amérique latine.
L'Allemagne joue aujourd'hui le rôle tenu à cette époque par le FMI. Le contexte diffère, mais le résultat est le même. Les créanciers reportent tout le poids de l'ajustement sur les pays endettés et ne prennent pas en compte leur propre responsabilité.
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While China was an early mover in regulating generative AI, it is also highly supportive of the technology and the companies developing it. Chinese AI firms might even have a competitive advantage over their American and European counterparts, which are facing strong regulatory headwinds and proliferating legal challenges.
thinks the rules governing generative artificial intelligence give domestic firms a competitive advantage.
After years in the political wilderness, the UK Labour Party is now far ahead in opinion polls, with sensible plans for improving the country's economic performance. But to translate promises into results, any future government will have to do something about the elephant in the room: chronic under-investment.
explains what it will take for any political party to restore hope in the country's long-term economic future.
NEW-YORK – L'Europe est en crise depuis 2007. Quand la faillite de Lehman Brothers a mis en danger les institutions financières, le crédit public a remplacé le crédit privé, ce qui a mis en évidence un défaut de conception de l'euro auquel on n'avait prêté aucune attention jusque là. En transférant leur droit de frapper de la monnaie à la Banque centrale européenne (BCE), les pays de la zone euro se sont exposés au risque de faillite, au même titre que les pays du Tiers-monde lourdement endettés en devise étrangère. Les banques commerciales qui détiennent une grande quantité d'obligations d'Etat des pays affaiblis sont devenues potentiellement insolvables.
On peut faire un parallèle avec la crise bancaire internationale de 1982. A cette époque, le FMI a sauvé le système bancaire international en prêtant au plus juste la somme nécessaire aux pays surendettés qui ont ainsi évité la faillite, mais au pris d'une longue dépression. Ce fut une décennie perdue pour l'Amérique latine.
L'Allemagne joue aujourd'hui le rôle tenu à cette époque par le FMI. Le contexte diffère, mais le résultat est le même. Les créanciers reportent tout le poids de l'ajustement sur les pays endettés et ne prennent pas en compte leur propre responsabilité.
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