CAMBRIDGE – Traditionnellement, la politique du pouvoir des états se détermine par la force de leur armée ou de leur économie. A l’aune de notre ère de l’information, la politique consiste aussi à savoir qui a la meilleure « histoire » pour gagner.
La presse nationale est véritablement devenue une sorte de monnaie. Les gouvernements s’opposent entre eux ou se mesurent à d’autres organisations pour valoriser leur crédibilité et affaiblir celle de leurs opposants. Il suffit d’observer l’opposition entre le gouvernement et les manifestants au lendemain des élections iraniennes en juin 2009 au cours desquelles l’internet et Twitter ont joué un rôle crucial, ou encore la récente controverse entre Google et la Chine.
La politique est, entre autre, une histoire de réputation mais elle est aussi devenue une histoire de crédibilité par ce que l’on pourrait appeler un « paradoxe de la profusion. » Lorsqu’il y a profusion d’informations, l’attention se fait plus rare. En fonction des contextes, une cellule sensible peut, plus que jamais, se montrer plus efficace qu’une cellule dure.
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Despite the dire predictions that have accompanied the decline of global governance, less international cooperation does not necessarily mean disaster. In fact, national governments can prioritize domestic prosperity and social cohesion over multilateralism without harming the global economy.
explains how countries can help the global economy by pursuing their own economic-policy agendas.
Although Russia's war in Ukraine has galvanized Polish society and elevated the country's status internationally, it is also obscuring some deeply troubling domestic political developments. Whether liberal democracy will prevail over reactionary authoritarianism in Poland is now an open question.
about recent domestic and geopolitical developments that will shape the country's future.
CAMBRIDGE – Traditionnellement, la politique du pouvoir des états se détermine par la force de leur armée ou de leur économie. A l’aune de notre ère de l’information, la politique consiste aussi à savoir qui a la meilleure « histoire » pour gagner.
La presse nationale est véritablement devenue une sorte de monnaie. Les gouvernements s’opposent entre eux ou se mesurent à d’autres organisations pour valoriser leur crédibilité et affaiblir celle de leurs opposants. Il suffit d’observer l’opposition entre le gouvernement et les manifestants au lendemain des élections iraniennes en juin 2009 au cours desquelles l’internet et Twitter ont joué un rôle crucial, ou encore la récente controverse entre Google et la Chine.
La politique est, entre autre, une histoire de réputation mais elle est aussi devenue une histoire de crédibilité par ce que l’on pourrait appeler un « paradoxe de la profusion. » Lorsqu’il y a profusion d’informations, l’attention se fait plus rare. En fonction des contextes, une cellule sensible peut, plus que jamais, se montrer plus efficace qu’une cellule dure.
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