WASHINGTON DC. Une deuxième grande réduction des taux d’intérêt américains en quinze jours, et un plan de stimulation de l’économie qui unit républicains et démocrates, montrent que les décideurs américains tiennent à parer une récession qui semble être la conséquence d’une augmentation des défauts de paiement des emprunts immobiliers et de la chute des prix des logements. Mais il existe aussi un problème plus profond qui a été ignoré : l’économie américaine s’appuie sur la hausse des cours et l’augmentation de l’endettement pour alimenter sa croissance.
Il y a ici une contradiction profonde. D’un côté, les politiques doivent alimenter les bulles boursières pour que l’économie continue de croître. D’un autre côté, ces bulles créent inévitablement des crises financières quand elles finissent par exploser.
Voilà qui va à l’encontre des implications mondiales du phénomène. De nombreux pays se sont appuyés, pour leur croissance, sur les dépenses des consommateurs américains et sur les investissements de sous-traitance permettant d’approvisionner ces consommateurs. Si la bulle de l’économie américaine se restreint aujourd’hui, la croissance mondiale va ralentir d’un coup. Il n’apparaît pas clairement que les autres pays auront la volonté ou la capacité de mettre au point des moteurs de croissance alternatifs.
To continue reading, register now.
Subscribe now for unlimited access to everything PS has to offer.
Since the 1990s, Western companies have invested a fortune in the Chinese economy, and tens of thousands of Chinese students have studied in US and European universities or worked in Western companies. None of this made China more democratic, and now it is heading toward an economic showdown with the US.
argue that the strategy of economic engagement has failed to mitigate the Chinese regime’s behavior.
While Chicago School orthodoxy says that humans can’t beat markets, behavioral economists insist that it’s humans who make markets, which means that humans can strive to improve their functioning. Which claim you believe has important implications for both economic theory and financial regulation.
uses Nobel laureate Robert J. Shiller’s work to buttress the case for a behavioral approach to economics.
WASHINGTON DC. Une deuxième grande réduction des taux d’intérêt américains en quinze jours, et un plan de stimulation de l’économie qui unit républicains et démocrates, montrent que les décideurs américains tiennent à parer une récession qui semble être la conséquence d’une augmentation des défauts de paiement des emprunts immobiliers et de la chute des prix des logements. Mais il existe aussi un problème plus profond qui a été ignoré : l’économie américaine s’appuie sur la hausse des cours et l’augmentation de l’endettement pour alimenter sa croissance.
Il y a ici une contradiction profonde. D’un côté, les politiques doivent alimenter les bulles boursières pour que l’économie continue de croître. D’un autre côté, ces bulles créent inévitablement des crises financières quand elles finissent par exploser.
Voilà qui va à l’encontre des implications mondiales du phénomène. De nombreux pays se sont appuyés, pour leur croissance, sur les dépenses des consommateurs américains et sur les investissements de sous-traitance permettant d’approvisionner ces consommateurs. Si la bulle de l’économie américaine se restreint aujourd’hui, la croissance mondiale va ralentir d’un coup. Il n’apparaît pas clairement que les autres pays auront la volonté ou la capacité de mettre au point des moteurs de croissance alternatifs.
To continue reading, register now.
Subscribe now for unlimited access to everything PS has to offer.
Subscribe
As a registered user, you can enjoy more PS content every month – for free.
Register
Already have an account? Log in