BRUXELLES – Il y a deux ans, les gouvernements sont intervenus pour sauver la peau des marchés financiers. Et pourtant ces mêmes marchés effrayent aujourd’hui les gouvernements, du moins certains d’entre eux.
En Europe, le marché pour la dette grecque est bloqué et l’écart de rendement des dettes irlandaises et allemandes s’est récemment creusé de manière inquiétante. L’Espagne est parvenue à réduire son écart de rendement par rapport à l’Allemagne, mais au prix d’une volte-face politique. Le Portugal a annoncé des mesures d’austérité draconiennes, en espérant un effet identique. Mais alors même qu’ils ne risquent pas de perdre leur accès au marché obligataire, la plupart des gouvernements des pays développés attendent nerveusement le verdict des mêmes agences de notations qu’ils vilipendaient il y a peu.
Ce revirement est choquant. Pour l’opinion publique, tout laisse à penser que les acteurs arrogants des marchés financiers n’ont rien appris, alimentant l’impression que rien n’a changé – sauf pour le pire. Les gouvernements, dont le mandat est de contrôler les marchés financiers, semblent avoir produit beaucoup de bruit inutile, mais peu de réformes. Que ce soit voulu ou non, les autorités de réglementation semblent avoir manqué leur chance de mettre en ouvre de sérieuses modifications des règles de la finance mondiale et les gouvernements sont aujourd’hui tellement affaiblis qu’ils sont à la merci de ceux qui, il y a peu, imploraient leur aide.
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Since the 1990s, Western companies have invested a fortune in the Chinese economy, and tens of thousands of Chinese students have studied in US and European universities or worked in Western companies. None of this made China more democratic, and now it is heading toward an economic showdown with the US.
argue that the strategy of economic engagement has failed to mitigate the Chinese regime’s behavior.
While Chicago School orthodoxy says that humans can’t beat markets, behavioral economists insist that it’s humans who make markets, which means that humans can strive to improve their functioning. Which claim you believe has important implications for both economic theory and financial regulation.
uses Nobel laureate Robert J. Shiller’s work to buttress the case for a behavioral approach to economics.
BRUXELLES – Il y a deux ans, les gouvernements sont intervenus pour sauver la peau des marchés financiers. Et pourtant ces mêmes marchés effrayent aujourd’hui les gouvernements, du moins certains d’entre eux.
En Europe, le marché pour la dette grecque est bloqué et l’écart de rendement des dettes irlandaises et allemandes s’est récemment creusé de manière inquiétante. L’Espagne est parvenue à réduire son écart de rendement par rapport à l’Allemagne, mais au prix d’une volte-face politique. Le Portugal a annoncé des mesures d’austérité draconiennes, en espérant un effet identique. Mais alors même qu’ils ne risquent pas de perdre leur accès au marché obligataire, la plupart des gouvernements des pays développés attendent nerveusement le verdict des mêmes agences de notations qu’ils vilipendaient il y a peu.
Ce revirement est choquant. Pour l’opinion publique, tout laisse à penser que les acteurs arrogants des marchés financiers n’ont rien appris, alimentant l’impression que rien n’a changé – sauf pour le pire. Les gouvernements, dont le mandat est de contrôler les marchés financiers, semblent avoir produit beaucoup de bruit inutile, mais peu de réformes. Que ce soit voulu ou non, les autorités de réglementation semblent avoir manqué leur chance de mettre en ouvre de sérieuses modifications des règles de la finance mondiale et les gouvernements sont aujourd’hui tellement affaiblis qu’ils sont à la merci de ceux qui, il y a peu, imploraient leur aide.
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