Que le temps change les hommes ! Jadis, le président pakistanais Pervez Mucharraf avait déclaré : “Je ne suis pas du tout un politicien. Je ne pense pas être fait pour la politique.” Huit ans après avoir pris le pouvoir et exilé ses principaux opposants civils, le général remue ciel et terre pour conserver son poste.
Bien qu’ayant pris le pouvoir par un coup d’État (sans effusion de sang), Mucharraf jouissait à l’époque d’une popularité peu contestable. La population était fatiguée d’un régime civil marqué par la corruption et le chaos économique. La franchise de Mucharraf et son intégrité personnelle lui assurèrent une légitimité de facto .
Disant s’inspirer d’Atatürk, le père de la Turquie moderne, le général semblait également incarner pour le pays une vision combinant croissance économique et soutien aux efforts de sécularisation. Toutefois, en refusant de s’assurer que les électeurs soutiennent son régime et sa politique, Mucharraf a réussi à ébranler les deux. Au fil des années, il a truqué des referendums, intimidé le pouvoir judiciaire et demandé le soutien des partis islamiques pour consolider son gouvernement. La vision modernisatrice du président s’est muée en myopie de dictateur obsédé par le pouvoir.
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While carbon pricing and industrial policies may have enabled policymakers in the United States and Europe to avoid difficult political choices, we cannot rely on these tools to achieve crucial climate goals. Climate policies must move away from focusing on green taxes and subsidies and enter the age of politics.
explains why achieving climate goals requires a broader combination of sector-specific policy instruments.
The long-standing economic consensus that interest rates would remain low indefinitely, making debt cost-free, is no longer tenable. Even if inflation declines, soaring debt levels, deglobalization, and populist pressures will keep rates higher for the next decade than they were in the decade following the 2008 financial crisis.
thinks that policymakers and economists must reassess their beliefs in light of current market realities.
Que le temps change les hommes ! Jadis, le président pakistanais Pervez Mucharraf avait déclaré : “Je ne suis pas du tout un politicien. Je ne pense pas être fait pour la politique.” Huit ans après avoir pris le pouvoir et exilé ses principaux opposants civils, le général remue ciel et terre pour conserver son poste.
Bien qu’ayant pris le pouvoir par un coup d’État (sans effusion de sang), Mucharraf jouissait à l’époque d’une popularité peu contestable. La population était fatiguée d’un régime civil marqué par la corruption et le chaos économique. La franchise de Mucharraf et son intégrité personnelle lui assurèrent une légitimité de facto .
Disant s’inspirer d’Atatürk, le père de la Turquie moderne, le général semblait également incarner pour le pays une vision combinant croissance économique et soutien aux efforts de sécularisation. Toutefois, en refusant de s’assurer que les électeurs soutiennent son régime et sa politique, Mucharraf a réussi à ébranler les deux. Au fil des années, il a truqué des referendums, intimidé le pouvoir judiciaire et demandé le soutien des partis islamiques pour consolider son gouvernement. La vision modernisatrice du président s’est muée en myopie de dictateur obsédé par le pouvoir.
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