WASHINGTON – La reconduction du mandat de Ben Bernanke à la tête de la Réserve fédérale américaine par le président Obama est une décision raisonnable et pragmatique, mais il n'y a pas lieu de s'en réjouir outre mesure. Néanmoins, c'est l'occasion de réfléchir sur l'idéologie et le rôle des groupes de réflexion constitués d'économistes, dont Bernanke lui-même, dans la crise mondiale.
Le maintien de Bernanke à son poste est judicieux pour deux raisons. La première est liée au fait que les USA et les autres pays sont encore en récession. Même si la crise est derrière nous dans la mesure où l'on a échappé à un effondrement général, l'économie reste fragile. De ce point de vue, il vaut mieux éviter d'ébranler la confiance, ce qui pourrait nous replonger en pleine crise.
La deuxième raison est que Bernanke est le meilleur parmi ses pairs. Lorsqu'il a fini par comprendre la nature et la sévérité de la crise, il a pris des mesures décisives qui ont contribué à arrêter l'effondrement de l'économie. Ce bilan, ajouté aux doutes quant à ce que ses pairs auraient fait à sa place, laisse à penser qu'il valait mieux le choisir lui plutôt qu'un autre.
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While China was an early mover in regulating generative AI, it is also highly supportive of the technology and the companies developing it. Chinese AI firms might even have a competitive advantage over their American and European counterparts, which are facing strong regulatory headwinds and proliferating legal challenges.
thinks the rules governing generative artificial intelligence give domestic firms a competitive advantage.
After years in the political wilderness, the UK Labour Party is now far ahead in opinion polls, with sensible plans for improving the country's economic performance. But to translate promises into results, any future government will have to do something about the elephant in the room: chronic under-investment.
explains what it will take for any political party to restore hope in the country's long-term economic future.
WASHINGTON – La reconduction du mandat de Ben Bernanke à la tête de la Réserve fédérale américaine par le président Obama est une décision raisonnable et pragmatique, mais il n'y a pas lieu de s'en réjouir outre mesure. Néanmoins, c'est l'occasion de réfléchir sur l'idéologie et le rôle des groupes de réflexion constitués d'économistes, dont Bernanke lui-même, dans la crise mondiale.
Le maintien de Bernanke à son poste est judicieux pour deux raisons. La première est liée au fait que les USA et les autres pays sont encore en récession. Même si la crise est derrière nous dans la mesure où l'on a échappé à un effondrement général, l'économie reste fragile. De ce point de vue, il vaut mieux éviter d'ébranler la confiance, ce qui pourrait nous replonger en pleine crise.
La deuxième raison est que Bernanke est le meilleur parmi ses pairs. Lorsqu'il a fini par comprendre la nature et la sévérité de la crise, il a pris des mesures décisives qui ont contribué à arrêter l'effondrement de l'économie. Ce bilan, ajouté aux doutes quant à ce que ses pairs auraient fait à sa place, laisse à penser qu'il valait mieux le choisir lui plutôt qu'un autre.
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