Though Polish voters in October ousted their right-wing populist government, recent elections in Slovakia and the Netherlands show that populism remains as malign and potent a political force as ever in Europe. But these outcomes also hold important lessons for the United States, where the specter of Donald Trump’s return to the White House haunts the runup to the 2024 presidential election.
LONDRES – Ces dernières années, l’Arabie saoudite s’est peu à peu éloignée de ce protecteur que représentait pour elle l’Amérique depuis fort longtemps. Le pays a vécu la contribution américaine au renversement d’Hosni Moubarak en Égypte – ainsi que l’acceptation ultérieure d’un gouvernement régi par les Frères musulmans – comme une véritable trahison. Puis est entré en ligne de compte le refus du président américain Barack Obama de sanctionner le franchissement de la fameuse « ligne rouge » en Syrie, après que le régime du président Bachar el-Assad ait fait usage de gaz toxique sur ses opposants. Mais c’est en soutenant la conclusion du récent accord intérimaire autour du programme nucléaire iranien que l’Amérique a véritablement fait déborder le vase.
Ce désamour croissant de l’Arabie Saoudite à l’encontre des États-Unis revêt une importance certaine, dans la mesure où chaque fois que le Royaume a été confronté à une menace existentielle – considérant d’ailleurs les ambitions régionales de l’Iran comme telle – il a pu solliciter la protection d’une puissance extérieure. S’il ne souhaite plus désormais compter sur l’Amérique, vers qui le Royaume peut-il se tourner pour bénéficier d’une aide militaire suffisamment musclée ?
Il semble que la réponse ne soit autre que le Pakistan, un pays que le reste du monde considère comme proche de la déliquescence.
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