Avec Gaza au bord de la guerre civile, on ne peut que plaindre le malheureux Mahmoud Abbas qui a pris la présidence de l'Autorité palestinienne il y a deux ans et demi, après la mort de Yasser Arafat. Universitaire, Abbas a fait tout ce qu'il a pu pour gouverner sans brutalité, en respectant les principes démocratiques et en se démarquant publiquement de la violence. Il n'a pu y parvenir. Tant les factions palestiniennes rivales - son propre parti, le Fatah et les islamistes du Hamas - que les Israéliens ont pris son attitude mesurée pour de la faiblesse.
Avec Gaza au bord de la guerre civile, on ne peut que plaindre le malheureux Mahmoud Abbas qui a pris la présidence de l'Autorité palestinienne il y a deux ans et demi, après la mort de Yasser Arafat. Universitaire, Abbas a fait tout ce qu'il a pu pour gouverner sans brutalité, en respectant les principes démocratiques et en se démarquant publiquement de la violence. Il n'a pu y parvenir. Tant les factions palestiniennes rivales - son propre parti, le Fatah et les islamistes du Hamas - que les Israéliens ont pris son attitude mesurée pour de la faiblesse.