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PARIS – Maintenant que Benyamin Netanyahu a formé un nouveau gouvernement israélien à partir d’un étourdissant kaléidoscope de possibles permutations post-électorales, la politique du pays s’est-elle déplacée vers le centre ? Le président américain Barack Obama, alors qu’il prépare sa première visite officielle, aurait tort de le penser.
La deuxième place inattendue du nouveau parti Yesh Atid (« Il y a un avenir ») de Yair Lapid aux récentes élections a certainement contribué à modifier le profil du gouvernement : les deux principaux partis orthodoxes, le Shass et le Judaïsme Unifié de la Torah, ne sont plus dans la course, tandis que deux partis centristes plus petits, Kadima et Hatnua, sont concernés. Mais ceux qui ont lâché un soupir de soulagement devant le recul du Likud de Netanyahu et des partis d’extrême droite du pays devraient pourtant s’inquiéter plus que jamais.
Le marchandage politique est terminé pour le moment, et le résultat semble scellé. Netanyahu restera Premier ministre et chaque parti – qu’il soit ou non au pouvoir – est prêt à bloquer, affaiblir, ou à faire modifier toutes les mesures du nouveau gouvernement. En Israël, la question qui se pose aujourd’hui n’est pas de savoir si le centre résistera, mais s’il compte encore.
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