LONDRES – Le Conseil d’administration de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement a récemment approuvé la demande d’adhésion de la Chine – candidature en gestation depuis une dizaine d’années – et fait parvenir cette demande aux gouvernements membres pour approbation finale. Cette possible adhésion à la BERD ne constitue toutefois qu’un des multiples aspects du rôle rapidement croissant de la Chine dans les institutions financières internationales. La question est désormais de savoir si la Chine est vouée à susciter un changement au sein de ces institutions, ou si c’est l’inverse qui se produira.
La crise financière mondiale a considérablement secoué l’architecture financière internationale, prenant par surprise de nombreuses institutions. Le Fonds monétaire international, par exemple, procédait depuis de plusieurs années à une compression significative de son personnel. Mais la crise a également permis à ces institutions de prouver leur valeur. Nombre d’entre elles – notamment le FMI, mais également la BERD et la Banque européenne d’investissement – se sont finalement montrées capables de réagir avec adaptabilité, gagnant par conséquent en capitaux ainsi qu’en termes d’étendue de leur mandat.
Cette crise a par ailleurs mis à mal la légitimité du G7 – groupe d’États à l’origine du problème – tout en dynamisant d’autre part le G20. Dans le cadre de ces évolutions, la Chine s’est trouvée en mesure de renforcer son influence mondiale – atout que le pays est déterminé à exploiter, malgré la résistance de certains acteurs. La Chine entend notamment tirer parti de son poste à la présidence du G20 en 2016 pour faire avancer son ambitieux agenda.
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Since the 1990s, Western companies have invested a fortune in the Chinese economy, and tens of thousands of Chinese students have studied in US and European universities or worked in Western companies. None of this made China more democratic, and now it is heading toward an economic showdown with the US.
argue that the strategy of economic engagement has failed to mitigate the Chinese regime’s behavior.
While Chicago School orthodoxy says that humans can’t beat markets, behavioral economists insist that it’s humans who make markets, which means that humans can strive to improve their functioning. Which claim you believe has important implications for both economic theory and financial regulation.
uses Nobel laureate Robert J. Shiller’s work to buttress the case for a behavioral approach to economics.
LONDRES – Le Conseil d’administration de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement a récemment approuvé la demande d’adhésion de la Chine – candidature en gestation depuis une dizaine d’années – et fait parvenir cette demande aux gouvernements membres pour approbation finale. Cette possible adhésion à la BERD ne constitue toutefois qu’un des multiples aspects du rôle rapidement croissant de la Chine dans les institutions financières internationales. La question est désormais de savoir si la Chine est vouée à susciter un changement au sein de ces institutions, ou si c’est l’inverse qui se produira.
La crise financière mondiale a considérablement secoué l’architecture financière internationale, prenant par surprise de nombreuses institutions. Le Fonds monétaire international, par exemple, procédait depuis de plusieurs années à une compression significative de son personnel. Mais la crise a également permis à ces institutions de prouver leur valeur. Nombre d’entre elles – notamment le FMI, mais également la BERD et la Banque européenne d’investissement – se sont finalement montrées capables de réagir avec adaptabilité, gagnant par conséquent en capitaux ainsi qu’en termes d’étendue de leur mandat.
Cette crise a par ailleurs mis à mal la légitimité du G7 – groupe d’États à l’origine du problème – tout en dynamisant d’autre part le G20. Dans le cadre de ces évolutions, la Chine s’est trouvée en mesure de renforcer son influence mondiale – atout que le pays est déterminé à exploiter, malgré la résistance de certains acteurs. La Chine entend notamment tirer parti de son poste à la présidence du G20 en 2016 pour faire avancer son ambitieux agenda.
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