

Fifteen years after the collapse of the US investment bank Lehman Brothers triggered a devastating global financial crisis, the banking system is in trouble again. Central bankers and financial regulators each seem to bear some of the blame for the recent tumult, but there is significant disagreement over how much – and what, if anything, can be done to avoid a deeper crisis.
NEW HAVEN – Il pourrait être tentant d’applaudir la Réserve fédérale américaine pour sa récente volte-face dans la lutte contre l’inflation, ainsi que le président chinois Xi Jinping pour sa gestion d’une Chine puissante et montante. En réalité, et pour une raison similaire, aucun des deux ne le mérite.
Et certainement pas la Fed. Certes, la banque centrale américaine a désormais élevé le taux des fonds fédéraux (FFR) de 75 points de base à trois reprises consécutives – ce qui représente la plus forte augmentation du taux directeur de référence sur une période de quatre mois depuis 1982. Comme l’on pouvait s’y attendre, de nombreux acteurs politiques et commentateurs crient leur opposition à cette démarche, mettent en garde sur les risques d’excès. Je ne suis pas de leur avis. Il était grand temps que la Fed commence à s’extraire du plus profond trou qu’elle ait jamais visité.
J’insiste sur le terme « commencer ». Le FFR nominal, qui s’élève actuellement à 3,1 %, demeure cinq points de pourcentage en dessous de la moyenne sur trois mois du taux d’inflation global de l’IPC de 8 %. Nonobstant la détermination nouvelle de la Fed à endiguer une sérieuse épidémie d’inflation, il est quasiment impossible d’accomplir cet objectif avec un FFR réel nettement négatif, d’environ -5 %.
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