Michael Spence, a Nobel laureate in economics, is Professor of Economics Emeritus and a former dean of the Graduate School of Business at Stanford University. He is Senior Fellow at the Hoover Institution, Senior Adviser to General Atlantic, and Chairman of the firm’s Global Growth Institute. He is Chair of the Advisory Board of the Asia Global Institute and serves on the Academic Committee at Luohan Academy. He is a former chair of the Commission on Growth and Development and the author of The Next Convergence: The Future of Economic Growth in a Multispeed World (Macmillan Publishers, 2012).
MILAN – En période de croissance médiocre, tous les pays essayent de trouver une stratégie efficace pour redresser durablement l'économie. Le mot clé est stratégie : pour réussir, les dirigeants politiques doivent appliquer l'ensemble des mesures destinées à ouvrir l'économie, relancer les investissements publics, renforcer la stabilité macroéconomique, s'appuyer davantage sur les marchés et accroître les incitations à répartir au mieux les ressources. Appliquer seulement quelques-unes de ces mesures ne peut donner que des résultats bancals.
La Chine en offre la parfaite illustration. Avant que Deng Xiaoping ne lance sa politique de "réforme et d'ouverture" en 1978, les investissements dans le secteur public étaient relativement importants. Mais l'économie planifiée ne stimulait pas suffisamment les marchés et elle était essentiellement fermée aux grands marchés mondiaux en matière de biens, d'investissements et de technologie. C'est pourquoi le retour sur les investissements publics était modeste et les résultats de l'économie chinoise médiocres.
La transformation économique de la Chine a commencé avec l'introduction de mesures de stimulation des marchés dans le secteur agricole. Les premières réformes ont été suivies par une ouverture graduelle en direction de l'économie mondiale, un processus qui s'est accéléré jusqu'au début des années 1990. Peu après la mise en œuvre des réformes, le taux de croissance économique a fait un bond, dépassant à 9% du PIB, et il en a été de même du retour sur les investissements publics.
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