BERLIN – Le monde est touché par une extraordinaire convergence de crises : guerre d’agression en Europe, pandémie de Covid-19 qui se prolonge, perturbations d’ampleur inédite des chaînes d’approvisionnement, inflation, insécurité alimentaire, à quoi s’ajoutent les symptômes morbides du changement climatique. Si l’ordre du monde construit après la Seconde Guerre mondiale n’était pas parfait, tant s’en faut, au moins apportait-il la stabilité, élargissait-il les possibilités de coopération internationale. Or il semble aujourd’hui se désagréger.
La Russie, grande puissance nucléaire, s’en est prise sans raison justifiable à l’un de ses voisins et assassine sans distinction celles et ceux qu’elle nomme encore ses « sœurs » et ses « frères ». Depuis maintenant six mois, le Kremlin mène une sanglante campagne de conquête correspondant aux années 1940 plus qu’aux années 2020.
Et l’Europe orientale n’est pas une exception. Le spectre de la guerre – et d’un conflit entre les deux superpuissances du XXIe siècle – resurgit aussi dans le détroit de Taïwan. La Chine intensifie ses menaces militaires contre l’île, et par conséquent aggrave le risque d’une confrontation armée avec les États-Unis.
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Following the latest G20 summit, the G7 should be thinking seriously about deepening its own ties with more non-aligned countries. If the Ukraine war drags on, and if China continues to threaten to take Taiwan by force, the G20 will be split between friends of the BRICS and friends of the G7.
sees the grouping as increasingly divided between friends of the G7 and friends of China and Russia.
To prevent catastrophic climate change and accelerate the global transition to a net-zero economy, policymakers and asset owners urgently need to rethink how we channel capital at scale. The key is to develop new financial instruments that are profitable, liquid, and easily accessible to savers and investors globally.
explain what it will take to channel private capital and savings toward sustainable development.
BERLIN – Le monde est touché par une extraordinaire convergence de crises : guerre d’agression en Europe, pandémie de Covid-19 qui se prolonge, perturbations d’ampleur inédite des chaînes d’approvisionnement, inflation, insécurité alimentaire, à quoi s’ajoutent les symptômes morbides du changement climatique. Si l’ordre du monde construit après la Seconde Guerre mondiale n’était pas parfait, tant s’en faut, au moins apportait-il la stabilité, élargissait-il les possibilités de coopération internationale. Or il semble aujourd’hui se désagréger.
La Russie, grande puissance nucléaire, s’en est prise sans raison justifiable à l’un de ses voisins et assassine sans distinction celles et ceux qu’elle nomme encore ses « sœurs » et ses « frères ». Depuis maintenant six mois, le Kremlin mène une sanglante campagne de conquête correspondant aux années 1940 plus qu’aux années 2020.
Et l’Europe orientale n’est pas une exception. Le spectre de la guerre – et d’un conflit entre les deux superpuissances du XXIe siècle – resurgit aussi dans le détroit de Taïwan. La Chine intensifie ses menaces militaires contre l’île, et par conséquent aggrave le risque d’une confrontation armée avec les États-Unis.
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