LONDRES – La déclaration de politique monétaire de la Banque populaire de Chine (BPC) de novembre comporte une affirmation qui retient l'attention : "Si l'élan endogène est inadéquat et les retours sur investissements faibles, la croissance doit s'appuyer en grande partie sur l'endettement". Ces mots soulignent le double défi – celui de l'économie réelle et celui du système financier – auquel l'économie chinoise est confrontée.
En ce qui concerne l'économie réelle, la Chine doit abandonner un modèle de croissance basé sur l'investissement, sans caractère durable. Même avant la crise, le taux d'investissement de la Chine était extraordinairement élevé - en 2008 il représentait 41% de son PIB. En 2010-2011 il a grimpé jusqu'à 47%, lorsque les autorités ont encouragé un boom dans l'immobilier et dans la construction d'infrastructures pour faire face à la menace que faisaient peser les efforts de désendettement des pays avancés sur ses exportations et sur l'emploi.
Cette politique a réussi, le nombre d'emplois dans la construction passant de 28 millions en 2007 à 45 millions en 2013 ; mais il s'en est suivi énormément d'investissements en pure perte. Dans les villes de seconde et troisième catégorie quantité d'immeubles restent inoccupés et l'industrie lourde (par exemple le secteur de la métallurgie ou du ciment) souffre d'une surcapacité chronique. Entre 2007 et 2013, le taux marginal de retour sur investissement a chuté de 50% à 17,5%.
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With a likely rematch between Joe Biden and Donald Trump in the 2024 US presidential election, America and the rest of the world were heading into a perilous period even before the latest conflagration in the Middle East. Turmoil in the region will cloud the broader economic outlook – and could dim Biden’s chances.
worries global economic and political developments will put Donald Trump back in the White House.
Around the world, foreign-policy strategists are grappling with new international dynamics, from the Sino-American rivalry and ongoing hot wars to the broader breakdown in multilateral global governance. However, there is much debate about whether global power and alignments are truly shifting, and in what ways.
consider whether the world will become more multipolar or “non-aligned” in the new year.
It is hard to see anything good coming from the current spasm of violence between Israel and Hamas. But this tragedy, which has forced both Israelis and Palestinians to stare into the abyss, might prove to be a turning point that will clear the path for a lasting peace.
considers how the current conflagration might pave the way for a solution to the Israeli-Palestinian conflict.
LONDRES – La déclaration de politique monétaire de la Banque populaire de Chine (BPC) de novembre comporte une affirmation qui retient l'attention : "Si l'élan endogène est inadéquat et les retours sur investissements faibles, la croissance doit s'appuyer en grande partie sur l'endettement". Ces mots soulignent le double défi – celui de l'économie réelle et celui du système financier – auquel l'économie chinoise est confrontée.
En ce qui concerne l'économie réelle, la Chine doit abandonner un modèle de croissance basé sur l'investissement, sans caractère durable. Même avant la crise, le taux d'investissement de la Chine était extraordinairement élevé - en 2008 il représentait 41% de son PIB. En 2010-2011 il a grimpé jusqu'à 47%, lorsque les autorités ont encouragé un boom dans l'immobilier et dans la construction d'infrastructures pour faire face à la menace que faisaient peser les efforts de désendettement des pays avancés sur ses exportations et sur l'emploi.
Cette politique a réussi, le nombre d'emplois dans la construction passant de 28 millions en 2007 à 45 millions en 2013 ; mais il s'en est suivi énormément d'investissements en pure perte. Dans les villes de seconde et troisième catégorie quantité d'immeubles restent inoccupés et l'industrie lourde (par exemple le secteur de la métallurgie ou du ciment) souffre d'une surcapacité chronique. Entre 2007 et 2013, le taux marginal de retour sur investissement a chuté de 50% à 17,5%.
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