ORLANDO – L’un des malentendus les plus répandus sur les causes du terrorisme est la notion selon laquelle les terroristes doivent être « fous » pour agir comme ils le font. Cette idée est aussi fausse que rassurante.
Les Conservateurs aux Etats-Unis, par exemple, s’insurgent fréquemment contre la « démence » des terroristes islamiques, et jugent les tentatives pour comprendre le terrorisme comme autant de démarches d’apaisement ou de libéralisme débridé. Au lendemain du 11 septembre 2001, en particulier, ils étaient nombreux à droite à considérer par erreur cet effort de compréhension ou d’explication des actions terroristes comme une forme de tolérance.
Nous avons déjà connu cela, cependant. Après la seconde guerre mondiale, le mythe du « nazi fou » avait exercé une très forte emprise sur les esprits ; indubitablement, seuls des individus fous pouvaient être à l’origine d’une chose comme l’Holocauste. Mais les recherches en sciences humaines et sociales dans les années 40 et 50, y compris les entretiens avec les dirigeants nazi survivants, ont démontré que les membres de la hiérarchie gouvernementale allemande n’étaient pas seulement sains d’esprit, mais aussi extrêmement intelligents.
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Since the 1990s, Western companies have invested a fortune in the Chinese economy, and tens of thousands of Chinese students have studied in US and European universities or worked in Western companies. None of this made China more democratic, and now it is heading toward an economic showdown with the US.
argue that the strategy of economic engagement has failed to mitigate the Chinese regime’s behavior.
While Chicago School orthodoxy says that humans can’t beat markets, behavioral economists insist that it’s humans who make markets, which means that humans can strive to improve their functioning. Which claim you believe has important implications for both economic theory and financial regulation.
uses Nobel laureate Robert J. Shiller’s work to buttress the case for a behavioral approach to economics.
ORLANDO – L’un des malentendus les plus répandus sur les causes du terrorisme est la notion selon laquelle les terroristes doivent être « fous » pour agir comme ils le font. Cette idée est aussi fausse que rassurante.
Les Conservateurs aux Etats-Unis, par exemple, s’insurgent fréquemment contre la « démence » des terroristes islamiques, et jugent les tentatives pour comprendre le terrorisme comme autant de démarches d’apaisement ou de libéralisme débridé. Au lendemain du 11 septembre 2001, en particulier, ils étaient nombreux à droite à considérer par erreur cet effort de compréhension ou d’explication des actions terroristes comme une forme de tolérance.
Nous avons déjà connu cela, cependant. Après la seconde guerre mondiale, le mythe du « nazi fou » avait exercé une très forte emprise sur les esprits ; indubitablement, seuls des individus fous pouvaient être à l’origine d’une chose comme l’Holocauste. Mais les recherches en sciences humaines et sociales dans les années 40 et 50, y compris les entretiens avec les dirigeants nazi survivants, ont démontré que les membres de la hiérarchie gouvernementale allemande n’étaient pas seulement sains d’esprit, mais aussi extrêmement intelligents.
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