MADRID – Le mois de décembre nous offre chaque année l’opportunité de prendre un instant pour réfléchir à ce que nous enseigne le passé, et à ce que nous réserve l’avenir. L’une des conclusions de l’année qui s’achève réside en ce que les États-Unis demeurent aujourd’hui solidement ancrés au cœur de l’ordre mondial libéral. Autre enseignement, il est nécessaire que l’Amérique s’attelle davantage à gouverner dans la lignée de ce qu’exige sa carrure internationale.
Les doutes sur la pérennité du leadership américain se répandent depuis plusieurs années. Mais bien que se profile à l’horizon ce nouvel ordre mondial multipolaire que beaucoup évoquent, la réalité veut que pour l’heure les efforts de résolution des défis globaux – qu’il s’agisse des changements climatiques ou du conflit au Moyen-Orient – nécessitent l’implication des États-Unis.
Malheureusement, le discours faisant état d’un déclin américain a été si massivement formulé ces dernières années que les dirigeants américains eux-mêmes semblent avoir commencé à y croire, poursuivant des politiques fébriles et parcellaires (voire, dans certains cas, ne prenant aucune mesure). Or, l’approche modérée appliquée par le président Barack Obama en matière de politique étrangère semble alimenter l’instabilité mondiale plutôt que l’atténuer.
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Rather than reducing concentrated market power through “disruption” or “creative destruction,” technological innovation historically has only added to the problem, by awarding monopolies to just one or a few dominant firms. And market forces offer no remedy to the problem; only public policy can provide that.
shows that technological change leads not to disruption, but to deeper, more enduring forms of market power.
The passing of America’s preeminent foreign-policy thinker and practitioner marks the end of an era. Throughout his long and extraordinarily influential career, Henry Kissinger built a legacy that Americans would be wise to heed in this new era of great-power politics and global disarray.
reviews the life and career of America’s preeminent foreign-policy scholar-practitioner.
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MADRID – Le mois de décembre nous offre chaque année l’opportunité de prendre un instant pour réfléchir à ce que nous enseigne le passé, et à ce que nous réserve l’avenir. L’une des conclusions de l’année qui s’achève réside en ce que les États-Unis demeurent aujourd’hui solidement ancrés au cœur de l’ordre mondial libéral. Autre enseignement, il est nécessaire que l’Amérique s’attelle davantage à gouverner dans la lignée de ce qu’exige sa carrure internationale.
Les doutes sur la pérennité du leadership américain se répandent depuis plusieurs années. Mais bien que se profile à l’horizon ce nouvel ordre mondial multipolaire que beaucoup évoquent, la réalité veut que pour l’heure les efforts de résolution des défis globaux – qu’il s’agisse des changements climatiques ou du conflit au Moyen-Orient – nécessitent l’implication des États-Unis.
Malheureusement, le discours faisant état d’un déclin américain a été si massivement formulé ces dernières années que les dirigeants américains eux-mêmes semblent avoir commencé à y croire, poursuivant des politiques fébriles et parcellaires (voire, dans certains cas, ne prenant aucune mesure). Or, l’approche modérée appliquée par le président Barack Obama en matière de politique étrangère semble alimenter l’instabilité mondiale plutôt que l’atténuer.
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