MADRID – Prises en compte de manière isolée, les données macroéconomiques des économies avancées du monde peuvent paraître déroutantes. Mais si on les analyse collectivement, les données révèlent une vérité troublante : sans changements dans la manière de répartir les richesses produites et distribuées, la convulsions politiques qui ont balayé le monde au cours des dernières années ne pourront que s'intensifier.
Voyez par exemple le cas des salaires et de l'emploi. Aux États-Unis et dans de nombreux pays européens, les salaires moyens stagnent, bien que la plupart des économies aient récupéré depuis la crise financière de 2008 en termes de PIB et de croissance de l'emploi.
En outre, les hausses de l'emploi n'ont pas conduit à un ralentissement ni à un renversement de la baisse de la part des salaires dans le revenu national total. Au contraire, la plupart des richesses créées depuis la crise de 2008 ont été allouées aux riches. Cela peut expliquer les faibles niveaux de consommation qui caractérisent la plupart des économies avancées et l'échec d'une politique monétaire laxiste à produire une hausse de l'inflation.
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Ashoka Mody
explains the roots of the lack of accountability in India, highlights shortcomings in human capital and gender equality, casts doubt on the country’s ability to assume a Chinese-style role in manufacturing, and more.
While China and the US take advantage of scale to pursue large-scale investment in critical sectors, the EU struggles to follow suit, owing to its decentralized fiscal structures and rules limiting government subsidies to industry. A new EU-level investment program is urgently needed.
advocates a federal investment program, funded by EU sovereign-debt issuance and administered centrally.
MADRID – Prises en compte de manière isolée, les données macroéconomiques des économies avancées du monde peuvent paraître déroutantes. Mais si on les analyse collectivement, les données révèlent une vérité troublante : sans changements dans la manière de répartir les richesses produites et distribuées, la convulsions politiques qui ont balayé le monde au cours des dernières années ne pourront que s'intensifier.
Voyez par exemple le cas des salaires et de l'emploi. Aux États-Unis et dans de nombreux pays européens, les salaires moyens stagnent, bien que la plupart des économies aient récupéré depuis la crise financière de 2008 en termes de PIB et de croissance de l'emploi.
En outre, les hausses de l'emploi n'ont pas conduit à un ralentissement ni à un renversement de la baisse de la part des salaires dans le revenu national total. Au contraire, la plupart des richesses créées depuis la crise de 2008 ont été allouées aux riches. Cela peut expliquer les faibles niveaux de consommation qui caractérisent la plupart des économies avancées et l'échec d'une politique monétaire laxiste à produire une hausse de l'inflation.
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