PRINCETON – Après un an de négociations entrecoupées, six partis de l’opposition en Turquie sont enfin parvenus à se rassembler derrière un candidat à l’élection présidentielle de ce mois de mai, dans l’espoir de mettre un terme au pouvoir de plus en plus autocratique et répressif de Recep Tayyip Erdogan, qui règne depuis vingt ans. Ce mois-ci, cette coalition surnommée la Table des Six a convenu de soutenir Kemal Kiliçdaroglu, chef du Parti républicain du peuple (CHP), une formation politique sociale, démocrate et laïque, après avoir écarté plusieurs concurrents plus jeunes et plus charismatiques, tels que le maire CHP d’Istanbul, qui est parvenu à reprendre la ville au Parti de la justice et du développement d’Erdogan, en 2019.
Lorsqu’un régime autoritaire populiste fausse le jeu démocratique, le bon sens impose que les partis d’opposition unissent leurs forces pour avoir une chance de remporter les élections. Nécessaire, cette unité n’est cependant pas suffisante pour réussir, le plus difficile intervenant en effet après la décision d’union.
Les partis d’opposition qui se rassemblent pour évincer un dirigeant ou un parti doivent placer cet impératif au-dessus de leurs autres engagements programmatiques, en particulier lorsqu’il s’agit de l’emporter contre une forte personnalité populiste. Les leaders populistes démontrent en effet une capacité désormais bien connue à mettre à mal la démocratie, et tout porte à croire qu’ils causeront encore plus de dégâts en cas de réélection.
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The latest last-minute deal to raise the US debt limit does not solve the underlying political problem. On the contrary, with the country on track for a Biden-Trump rematch next year – a contest that Trump just might win – the truce is likely to be short-lived.
sees little reason to believe the latest last-minute deal will be anything more than a short-lived truce.
PRINCETON – Après un an de négociations entrecoupées, six partis de l’opposition en Turquie sont enfin parvenus à se rassembler derrière un candidat à l’élection présidentielle de ce mois de mai, dans l’espoir de mettre un terme au pouvoir de plus en plus autocratique et répressif de Recep Tayyip Erdogan, qui règne depuis vingt ans. Ce mois-ci, cette coalition surnommée la Table des Six a convenu de soutenir Kemal Kiliçdaroglu, chef du Parti républicain du peuple (CHP), une formation politique sociale, démocrate et laïque, après avoir écarté plusieurs concurrents plus jeunes et plus charismatiques, tels que le maire CHP d’Istanbul, qui est parvenu à reprendre la ville au Parti de la justice et du développement d’Erdogan, en 2019.
Lorsqu’un régime autoritaire populiste fausse le jeu démocratique, le bon sens impose que les partis d’opposition unissent leurs forces pour avoir une chance de remporter les élections. Nécessaire, cette unité n’est cependant pas suffisante pour réussir, le plus difficile intervenant en effet après la décision d’union.
Les partis d’opposition qui se rassemblent pour évincer un dirigeant ou un parti doivent placer cet impératif au-dessus de leurs autres engagements programmatiques, en particulier lorsqu’il s’agit de l’emporter contre une forte personnalité populiste. Les leaders populistes démontrent en effet une capacité désormais bien connue à mettre à mal la démocratie, et tout porte à croire qu’ils causeront encore plus de dégâts en cas de réélection.
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