TOKYO – La zone euro est souvent appelée « Euroland » par les Américains (et par certains Asiatiques). Cette appellation fait écho à « Disneyland », lieu de fantaisie, et lui confère une connotation bien plus moqueuse que ne le ferait un simple surnom.
Depuis les tous premiers pas de l’euro, les sceptiques (majoritairement Américains) et les convaincus (majoritairement Européens) ont polémiqué avec acharnement à propos des conditions préliminaires économiques pour la monnaie unique, des bénéfices qu’elle pourrait apporter à ses membres et de sa faisabilité politique. Les économistes Asiatiques en faveur de l’intégration régionale en Asie ont suivi ces débats avec un certain étonnement, dans la mesure où la ligne de fracture n’est pas sur le plan de la philosophie économique comme par exemple celle qui oppose les Keynésiens et les néoclassiques ou encore les libéraux et les conservateurs, mais plutôt sur le plan d’une division géographique ou transatlantique
Les économistes américains, Martin Feldstein en tête, prétendent que les économies de la zone euro sont trop différentes, avec trop de contrastes institutionnels et de rigidités dans le marché du travail, pour former une zone optimale pour la monnaie unique. De plus, une politique monétaire commune associée à une politique budgétaire indépendante est vouée l’échec : la première contribue à augmenter le chômage dans les économies les plus faibles car le taux d’intérêt reflète les indicateurs moyens de la zone euro (avec un poids supérieur sur l’Allemagne et la France), mais maintient les coûts d’emprunt suffisamment bas pour permettre aux gouvernements des économies les plus faibles de financer une politique budgétaire dépensière.
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While China was an early mover in regulating generative AI, it is also highly supportive of the technology and the companies developing it. Chinese AI firms might even have a competitive advantage over their American and European counterparts, which are facing strong regulatory headwinds and proliferating legal challenges.
thinks the rules governing generative artificial intelligence give domestic firms a competitive advantage.
After years in the political wilderness, the UK Labour Party is now far ahead in opinion polls, with sensible plans for improving the country's economic performance. But to translate promises into results, any future government will have to do something about the elephant in the room: chronic under-investment.
explains what it will take for any political party to restore hope in the country's long-term economic future.
TOKYO – La zone euro est souvent appelée « Euroland » par les Américains (et par certains Asiatiques). Cette appellation fait écho à « Disneyland », lieu de fantaisie, et lui confère une connotation bien plus moqueuse que ne le ferait un simple surnom.
Depuis les tous premiers pas de l’euro, les sceptiques (majoritairement Américains) et les convaincus (majoritairement Européens) ont polémiqué avec acharnement à propos des conditions préliminaires économiques pour la monnaie unique, des bénéfices qu’elle pourrait apporter à ses membres et de sa faisabilité politique. Les économistes Asiatiques en faveur de l’intégration régionale en Asie ont suivi ces débats avec un certain étonnement, dans la mesure où la ligne de fracture n’est pas sur le plan de la philosophie économique comme par exemple celle qui oppose les Keynésiens et les néoclassiques ou encore les libéraux et les conservateurs, mais plutôt sur le plan d’une division géographique ou transatlantique
Les économistes américains, Martin Feldstein en tête, prétendent que les économies de la zone euro sont trop différentes, avec trop de contrastes institutionnels et de rigidités dans le marché du travail, pour former une zone optimale pour la monnaie unique. De plus, une politique monétaire commune associée à une politique budgétaire indépendante est vouée l’échec : la première contribue à augmenter le chômage dans les économies les plus faibles car le taux d’intérêt reflète les indicateurs moyens de la zone euro (avec un poids supérieur sur l’Allemagne et la France), mais maintient les coûts d’emprunt suffisamment bas pour permettre aux gouvernements des économies les plus faibles de financer une politique budgétaire dépensière.
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