NEW YORK – L’assassinat de Salman Taseer, gouverneur de la province pakistanaise du Panjab ouvertement opposé à l’extrémisme religieux, a focalisé l’attention sur la loi draconienne du pays contre le blasphème. Adopté dans sa forme actuelle par la dictature militaire du Général Mohammad Zia ul-Haq il y a plus de trente ans, la loi anti-blasphème impose la peine de mort obligatoire pour quiconque est déclaré coupable d’avoir insulté l’Islam.
L’officier de police qui a assassiné Taseer aurait apparemment agi parce que ce gouverneur avait récemment lancé une campagne pour l’abrogation de cette loi – une démarche qui, aux yeux des extrémistes religieux pakistanais qui ont applaudi ce meurtre, constituait en soit un acte blasphématoire.
Pendant longtemps, les lois anti-blasphème étaient considérées comme un héritage malheureux des efforts entrepris en Angleterre au cours des luttes religieuses des 16ème et 17ème siècles pour supprimer les interprétations déviantes des écritures par les chrétiens. Ces lois se sont généralisées dans les pays de l’Asie du Sud et ailleurs au travers du régime colonial britannique. La version dure de cette loi du Général Zia au Pakistan fut adoptée dans le cadre de son action consistant à utiliser l’Islam pour légitimer sa politique de suppression de toute contestation.
To continue reading, register now.
Subscribe now for unlimited access to everything PS has to offer.
Since 1960, only a few countries in Latin America have narrowed the gap between their per capita income and that of the United States, while most of the region has lagged far behind. Making up for lost ground will require a coordinated effort, involving both technocratic tinkering and bold political leadership.
explain what it will take finally to achieve economic convergence with advanced economies.
Between now and the end of this decade, climate-related investments need to increase by orders of magnitude to keep the world on track toward achieving even more ambitious targets by mid-century. Fortunately, if done right, such investments could usher in an entirely new and better economy.
explains what it will take to mobilize capital for the net-zero transition worldwide.
NEW YORK – L’assassinat de Salman Taseer, gouverneur de la province pakistanaise du Panjab ouvertement opposé à l’extrémisme religieux, a focalisé l’attention sur la loi draconienne du pays contre le blasphème. Adopté dans sa forme actuelle par la dictature militaire du Général Mohammad Zia ul-Haq il y a plus de trente ans, la loi anti-blasphème impose la peine de mort obligatoire pour quiconque est déclaré coupable d’avoir insulté l’Islam.
L’officier de police qui a assassiné Taseer aurait apparemment agi parce que ce gouverneur avait récemment lancé une campagne pour l’abrogation de cette loi – une démarche qui, aux yeux des extrémistes religieux pakistanais qui ont applaudi ce meurtre, constituait en soit un acte blasphématoire.
Pendant longtemps, les lois anti-blasphème étaient considérées comme un héritage malheureux des efforts entrepris en Angleterre au cours des luttes religieuses des 16ème et 17ème siècles pour supprimer les interprétations déviantes des écritures par les chrétiens. Ces lois se sont généralisées dans les pays de l’Asie du Sud et ailleurs au travers du régime colonial britannique. La version dure de cette loi du Général Zia au Pakistan fut adoptée dans le cadre de son action consistant à utiliser l’Islam pour légitimer sa politique de suppression de toute contestation.
To continue reading, register now.
Subscribe now for unlimited access to everything PS has to offer.
Subscribe
As a registered user, you can enjoy more PS content every month – for free.
Register
Already have an account? Log in