ISTANBUL – Ancien dirigeant politique et ancien président qui s'est toujours exprimé contre les persécutions politiques, il est de mon devoir d'attirer l'attention sur l'épreuve que traverse le dirigeant politique tunisien emprisonné Rached Ghannouchi. Il devait être libéré à la fin de l'été, mais son emprisonnement pourrait être prolongé. Cette perspective me désole, comme ce devrait être le cas pour tout défenseur de la démocratie. Ghannouchi a servi son pays et son peuple du mieux qu'il a pu. Ne l'oublions pas derrière ses barreaux.
En mars 2012, à l'issue de la Révolution de Jasmin en Tunisie, j'ai été le premier président étranger à m'adresser à l'Assemblée constituante du pays. J'ai déclaré être impressionné par le consensus national émergent entre laïques et conservateurs - une réussite significative et un signe de maturité politique. Ainsi que je l'ai dit, le coeur du monde - tout spécialement celui du monde arabe et musulman - qui lutte pour la liberté, la justice, les droits fondamentaux et la dignité bat pour la Tunisie.
Après 25 ans de dictature d'un seul, la Tunisie envoyait un message clair au monde : la démocratie n'est pas réservée à l'Occident. Derrière ce message se cachait un homme sage qui donnait l'exemple à tous par son attachement aux principes démocratiques et à la tolérance : Ghannouchi.
ISTANBUL – Ancien dirigeant politique et ancien président qui s'est toujours exprimé contre les persécutions politiques, il est de mon devoir d'attirer l'attention sur l'épreuve que traverse le dirigeant politique tunisien emprisonné Rached Ghannouchi. Il devait être libéré à la fin de l'été, mais son emprisonnement pourrait être prolongé. Cette perspective me désole, comme ce devrait être le cas pour tout défenseur de la démocratie. Ghannouchi a servi son pays et son peuple du mieux qu'il a pu. Ne l'oublions pas derrière ses barreaux.
En mars 2012, à l'issue de la Révolution de Jasmin en Tunisie, j'ai été le premier président étranger à m'adresser à l'Assemblée constituante du pays. J'ai déclaré être impressionné par le consensus national émergent entre laïques et conservateurs - une réussite significative et un signe de maturité politique. Ainsi que je l'ai dit, le coeur du monde - tout spécialement celui du monde arabe et musulman - qui lutte pour la liberté, la justice, les droits fondamentaux et la dignité bat pour la Tunisie.
Après 25 ans de dictature d'un seul, la Tunisie envoyait un message clair au monde : la démocratie n'est pas réservée à l'Occident. Derrière ce message se cachait un homme sage qui donnait l'exemple à tous par son attachement aux principes démocratiques et à la tolérance : Ghannouchi.