JOHANNESBURG – La semaine dernière, la Cour suprême des USA a décidé que les prisonniers de Guantanamo ont droit à l'habeas corpus – le droit de contester le fondement juridique et factuel de leur détention devant un tribunal. Ayant travaillé pendant 4 ans au respect de la loi dans les prisons et à la légalité des méthodes d'interrogatoire aux USA, ainsi qu'à la régularité des procès devant la commission militaire de Guantanamo, je ne peux qu'applaudir cette décision. Mais maintenant que je suis à proximité du Zimbabwe, un pays où l'habeas corpus et le respect de la loi sont devenus obsolètes, je n'ai guère de raison de me réjouir.
JOHANNESBURG – La semaine dernière, la Cour suprême des USA a décidé que les prisonniers de Guantanamo ont droit à l'habeas corpus – le droit de contester le fondement juridique et factuel de leur détention devant un tribunal. Ayant travaillé pendant 4 ans au respect de la loi dans les prisons et à la légalité des méthodes d'interrogatoire aux USA, ainsi qu'à la régularité des procès devant la commission militaire de Guantanamo, je ne peux qu'applaudir cette décision. Mais maintenant que je suis à proximité du Zimbabwe, un pays où l'habeas corpus et le respect de la loi sont devenus obsolètes, je n'ai guère de raison de me réjouir.