dangote4_Li YeXinhua via Getty_ngozi okonjo-iweala Li Ye/Xinhua via Getty Images

La dirigeante qu’il faut à l’OMC

LONDRES – Compte tenu des tensions qui s’exercent aujourd’hui sur le commerce mondial, la coopération internationale est indispensable au renforcement d’un ordre fondé sur des règles. Nous avons besoin aujourd’hui, plus que jamais peut-être, d’une Organisation mondiale du commerce qui soutienne la relance économique, défende le multilatéralisme, reconstruise la confiance et relève les défis que posent au XXIe siècle la pauvreté, les inégalités, le changement climatique et – plus immédiatement – la pandémie de Covid-19.

Nous prenons ici la parole en tant que représentants d’organisations non gouvernementales, philanthropes et dirigeants d’entreprises, réunis par notre conviction que Ngozi Okonjo-Iweala est mieux placée que quiconque pour diriger l’OMC dans une période qui s’annonce difficile.

Il n’est que trop facile de perdre de vue combien et pourquoi le commerce compte partout dans le monde et pour tout le monde. L’aide au développement joue un rôle essentiel, mais c’est grâce aux échanges commerciaux et aux marchés, de l’échelon local à l’échelle mondiale, que les populations parviennent à sortir de la pauvreté et que les pays créent des emplois, bâtissent la prospérité et saisissent les occasions d’entreprendre. Dans le monde interdépendant qui est le nôtre, un système commercial multilatéral et ouvert contrôlé par l’OMC peut bénéficier à tous les pays.

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