L’initiative américaine pour la démocratie au Moyen-Orient a été accueillie sans grand enthousiasme. Les gouvernements arabes n’apprécient pas que le Président Bush agisse sans les consulter. L’Egypte a donc appuyé lors d’un sommet de la Ligue arabe en mai dernier une autre proposition, la Déclaration d’Alexandrie, et le Président Moubarak a annoncé récemment que les candidats de l’opposition pourraient se présenter face à lui dans la course à la présidence. Manœuvre politique, ou véritable perspective de réforme ?
Il est évident que les élections récentes en Irak et en Palestine, ainsi que les manifestations contre l’influence syrienne au Liban, ont relancé le débat sur la réforme politique en Egypte. Certains membres de l’opposition soutiennent que le pays doit se réformer de lui-même, si on ne veut pas que le changement soit imposé de l’étranger.
Le directeur d’un journal va même plus loin, en avançant que le fait de retarder les réformes politiques et constitutionnelles comme s’il s’agissait d’une prime aux citoyens – et non pas de leur plein droit – reviendrait à encourager une intervention étrangère dans les affaires égyptiennes. Selon lui, la démocratie arabe est désormais une préoccupation nationale aux Etats-Unis, et les présidents américains auront donc du mal à ignorer les abus des régimes arabes amis, comme ils l’ont fait par le passé.
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Like Vladimir Putin, China's leader is so steeped in a narrative of victimhood and fearful of appearing weak that it is hard to imagine him ever leading China out of the mess he has created. He could well be remembered as the leader who squandered history's most remarkable economic success story.
about the country's increasingly worrisome trajectory, both at home and abroad.
Artificial IdiocyFrank Rumpenhorst/picture alliance via Getty Images
Following the latest banking crisis, monetary authorities should seriously consider how modern digital technologies could be used to avert such problems in the future. A central bank digital currency would both eliminate many barriers to financial transactions and end the risk of bank runs once and for all.
explains how central bank digital currencies would end bank runs and banks' excessive risk-taking.
L’initiative américaine pour la démocratie au Moyen-Orient a été accueillie sans grand enthousiasme. Les gouvernements arabes n’apprécient pas que le Président Bush agisse sans les consulter. L’Egypte a donc appuyé lors d’un sommet de la Ligue arabe en mai dernier une autre proposition, la Déclaration d’Alexandrie, et le Président Moubarak a annoncé récemment que les candidats de l’opposition pourraient se présenter face à lui dans la course à la présidence. Manœuvre politique, ou véritable perspective de réforme ?
Il est évident que les élections récentes en Irak et en Palestine, ainsi que les manifestations contre l’influence syrienne au Liban, ont relancé le débat sur la réforme politique en Egypte. Certains membres de l’opposition soutiennent que le pays doit se réformer de lui-même, si on ne veut pas que le changement soit imposé de l’étranger.
Le directeur d’un journal va même plus loin, en avançant que le fait de retarder les réformes politiques et constitutionnelles comme s’il s’agissait d’une prime aux citoyens – et non pas de leur plein droit – reviendrait à encourager une intervention étrangère dans les affaires égyptiennes. Selon lui, la démocratie arabe est désormais une préoccupation nationale aux Etats-Unis, et les présidents américains auront donc du mal à ignorer les abus des régimes arabes amis, comme ils l’ont fait par le passé.
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